Du 14 mars au 25 mai 2014 – Une photo par jour à découvrir …
Du 14 mars au 25 mai 2014 – Une photo par jour à découvrir …
En haut d’une petite rue du village de Padangbai (Sud-Est de Bali) , se niche le club de plongée Ikan Dive (prononcer hikane et non Aïe kan, Ikan signifiant « Poisson » en indonésien).
Gérée de main de maître par Claire et son mari indonésien Mahuwi, cette petite structure familiale s’agrandit au fil des mois : 25 personnes y travaillent du matin jusqu’au soir, 7 jours sur 7, le tout pour satisfaire et assurer désidératas et confort des plongeurs.
Le gommage-massage offert à l’arrivée après un bain détente dans le jacuzzi installé au sein même du club est l’un des nombreux signes de cette attention.
On ne peut pas découvrir Bali en 15 jours, et Claire, voyageuse plongeuse, fixée depuis 5 ans ici, le sait bien. Elle propose une formule safari qui permet de plonger sur les meilleurs spots et de toucher du doigt la diversité et l’immensité de la culture balinaise. Parmi divers programmes à la carte, c’est cette option que nous avions choisie et, pour résumer notre périple, une carte parle parfois mieux que des grands discours, tout le monde le sait !
1° – de Padangbai à Permuteran : traversée de Bali (temples, risières, lacs, …), puis 4 plongées sur Mejangan Islands, 2 sur Puri Jata (découverte de la macro)
2° – de Permuteran à Amed: temples, marché, palais d’eau puis 2 plongées sur Tulamben (tombants), 3 sur le Liberty (épave), 2 sur Seraya ( macro)
3° – retour à Padangbai : temples, jardin agricole, village traditionnel …. + 2 plongées sur Bloo Lagoon, 2 sur Manta Point,2 sur Cristal Bay, 2 sur les îles Gili.
4° – 2 jours à Ubud (shopping, cours de cuisine, forêt aux singes)
5°- Retour à Padandgbai où nous retrouvons avec plaisir les différents membres du clubs, la tranquilité de ce village, l’hôtel Puri Rai et ses sculptures géantes, et pour bercer notre sommeil … les coqs de combat!
Mais, de ceci nous en avons déjà parlé dans plusieurs billets et pour plus d’infos sur le club, consulter leur site .
On nous l’avait dit, l’Indonésie est le monde du « tout petit ». Non pas le dernier salon de 0 à 36 mois, mais bien celui des bêtes minuscules.
En préparant notre voyage, nous avions regardé de nombreux documentaires sur la faune marine indonésienne, avions admiré le travail des photographes sous-marins, et nous étions plusieurs fois surpris à dire « tu crois que nous allons voir ça ? », des toutes petites bêtes, mesurant parfois à peine ½ cm, avec des formes étonnantes, des couleurs encore plus,
flashies, fluos, étincelantes…. ça bouge, cela s’étire, ça se cache, ça se découvre, drôle de cohabitations : le poulpe dans sa bouteille de soda,
les nudibranches, sorte de limaces indescriptibles, qui rampent sur le sable noir, les uns avec leurs antennes sorties, d’autres qui étalent leurs manteaux bleus ou blancs tachetés, et bien d’autres encore …
Des crabes porcelaines, qui ne font pas plus de qq centimètres squattent les anémones et cohabitent allègrement avec les poissons clowns.
Tout ce petit monde fait bon ménage. Nous sommes comme des gamins à la recherche des œufs de Pâques, on gratouille, on farfouille dans le sable… On est où ici, dans le monde des Polypockets ?
La macro, c’est la première fois que nous faisions une plongée de ce type, nous allons en faire encore pleins d’autres dans les semaines à venir. Alors, nous aurons le temps d’en reparler. Mais on nous l’avait promis, nous l’avons vu, de nos yeux vus, et si nous n’étions pas sûrs du tout d’aimer, nous avons à chaque instant apprécié l’investissement mis dans nos masques de vue, car là c’est sur, si nous avions été dans le flou, nous l’aurions regretté, voire même furieux !
Nos photos ne sont pas encore parlantes, ni totalement montrables … « peut mieux faire » dirait Monsieur le professeur.