Comment l’avons-nous connu? Au salon de la plongée (Paris janvier 2009) Ce qui nous a séduits :
– la quantité d’informations et des tuyaux communiqués sur l’Indonésie (le tout désintéressé: nous avons presque du insister pour obtenir son programme et sa plaquette). C’est à partir des contacts avec Jérôme que nous avons commencé à mesurer que notre projet était jouable.
– les commentaires élogieux trouvés sur BMPP
– les prestations proposées : le bateau, les itinéraires proposés.
Ce que nous avons fait :
Croisière Sulawesi Nord sur le Paitsubatu (Octobre 2009) : Bunaken, îles Bangka, détroit de Lembeh, îles Sangihe
5 – A venir … Une croisière thématique « plongée/gastronomie » autour de la route des épices en mai 2015 , une collaboration spicyploufagain et Wallacea : A150503 croisiere gourmande
3 dec. 2009 : après 12 jours de plongée dans les eaux poissonneuses, tourmentées, pleines de surprises et d’émotions des Raja Ampat, nous arrivons à Sorong où nous profitons d’un majestueux coucher de soleil digne d’un poster des années 70.
Du bateau, nous avons une vue panoramique sur les carcasses de cargos et autres embarcations toutes rouillées qui contrastent avec les bateaux ou goélettes de croisière parfois luxueuses qui s’apprêtent à embarquer leur lot de plongeurs…
C’est assez saisissant et nous n’allions pas manquer de profiter de cette soirée à terre pour aller grignoter quelques « fruits de mer » dans une petite gargote. Bien repus, nous voilà de retour sur le port où Bassri viendra nous chercher pour retourner sur le Tidak Apa Apa. La nuit, l’éclairage se fait rare, et c’est avec prudence que nous nous engageons sur les quelques planches de bois qui font office d’embarcadère. C’est là que tous les matins se tient le marché aux poissons qui sont bien souvent posés à même le sol, rendant le bois mouillé encore plus glissant.
Bertrand crie « attention à la marche » et on entend une succession de « clings clongs» irréguliers, suivi d’un grand plouf. J’avais raté la marche et tenté sans succès de récupérer mon équilibre avec mes béquilles !
Me voilà donc quelque peu interloquée, les lunettes sur le nez et les crocks toujours aux pieds, les 4 fers en l’air, dans à peine un mètre d’eau, les béquilles fièrement plantées dans la vase… Un « ça va Isa ? » retentit, suivit d’un « ouf » et d’un immense éclat de rires ! Imaginez un peu la stupeur de Bassri quand, en arrivant sur sa barque, il me voit dans cette position assez cocasse, Marco et Bertrand pliés en 2, debout sur le ponton.
Un plouf inattendu! rien que d’y penser on en rit encore …. Heureusement, il y avait de l’eau (même sale), le ponton n’était pas trop haut et je ne suis pas tombée sur un bateau, une carcasse rouillée, un tesson de bouteille ou autre obstacle ….
Nous avons eu la chance d’être les premiers clients sur le Raja Ampat Dive Lodge (RADL) situé sur l’île de Mansuar en Papouasie Nouvelle Guinée.
Parfois quelques photos parlent plus que de longs bla-bla … voici quelques images de ce ressort qui était encore en construction quand nous l’avons découvert.
Pendant la préparation de notre voyage, nous avons souvent entendu : « je pars plonger chez Froggies, si vous allez en Indonésie, allez sur le parc de Bunaken, au nord de Manado, c’est superbe, vous allez vous éclater ….. »
Lorsque notre plan initial (rejoindre la Papouasie en bateau depuis Bali) tombe à l’eau, c’est tout naturellement que avons pris contact avec Froggies. Là, surprise, Christiane (la fondatrice des lieux) nous propose de nous « sponsoriser » afin que nous puissions rester 3 mois en Indonésie sans avoir de problème de visa, et c’est ainsi que nous avons organisé notre voyage, autour de Manado…
Entre temps, Christiane a vendu son club, nous n’avons jamais eu la fameuse lettre d’accréditation, cela n’a pas empêché de nous retrouver chez Froggies, le relais ayant été pris par Benny. Mais … nous avons déjà raconté tout ça !
La suite, c’est plusieurs séjours chez Froggies, où nous avons petit à petit pris nos habitudes :
le sourire d’Alphonse qui était toujours présent à l’arrivée au port ou à l’aéroport, les transferts en bateau entre Manado et l’île de Bunaken,
l’accueil chaleureux de l’équipe, le rythme des plongées, les billets envoyés depuis la terrasse de nos bungalows grâce à l’excellente connexion wifi, les moments de farniente à contempler la mer, les diverses petites attentions, les pirogues colorées, les discussions avec Benny sur l’avenir du club …. et bien évidemment, les plongées sur Bunaken, parfois sportives et pleines de (belles) surprises !!!
Place ici à quelques photos captées ici et là….
De retour à Paris, Froggies est entré dans la cuisine par le biais …. d’un tablier!
Nous avons consacré un article spécial sur les plongées à Bunaken ainsi qu’un autre sur un sujet sans doute polémique : la photo oui, mais à quel prix pour la faune….
En haut d’une petite rue du village de Padangbai (Sud-Est de Bali) , se niche le club de plongée Ikan Dive (prononcer hikane et non Aïe kan, Ikan signifiant « Poisson » en indonésien).
Gérée de main de maître par Claire et son mari indonésien Mahuwi, cette petite structure familiale s’agrandit au fil des mois : 25 personnes y travaillent du matin jusqu’au soir, 7 jours sur 7, le tout pour satisfaire et assurer désidératas et confort des plongeurs.
Le gommage-massage offert à l’arrivée après un bain détente dans le jacuzzi installé au sein même du club est l’un des nombreux signes de cette attention.
On ne peut pas découvrir Bali en 15 jours, et Claire, voyageuse plongeuse, fixée depuis 5 ans ici, le sait bien. Elle propose une formule safari qui permet de plonger sur les meilleurs spots et de toucher du doigt la diversité et l’immensité de la culture balinaise. Parmi divers programmes à la carte, c’est cette option que nous avions choisie et, pour résumer notre périple, une carte parle parfois mieux que des grands discours, tout le monde le sait !
1° – de Padangbai à Permuteran : traversée de Bali (temples, risières, lacs, …), puis 4 plongées sur Mejangan Islands, 2 sur Puri Jata (découverte de la macro)
2° – de Permuteran à Amed: temples, marché, palais d’eau puis 2 plongées sur Tulamben (tombants), 3 sur le Liberty (épave), 2 sur Seraya ( macro)
3° – retour à Padangbai : temples, jardin agricole, village traditionnel …. + 2 plongées sur Bloo Lagoon, 2 sur Manta Point,2 sur Cristal Bay, 2 sur les îles Gili.
4° – 2 jours à Ubud (shopping, cours de cuisine, forêt aux singes)
5°- Retour à Padandgbai où nous retrouvons avec plaisir les différents membres du clubs, la tranquilité de ce village, l’hôtel Puri Rai et ses sculptures géantes, et pour bercer notre sommeil … les coqs de combat!
Mais, de ceci nous en avons déjà parlé dans plusieurs billets et pour plus d’infos sur le club, consulter leur site .
La boucle est bouclée … Il est temps de faire nos adieux!
Nous avons quitté Froggies à 8 h ce matin, avons jeté un dernier coup d’œil aux embarcations colorées,
profité de la densité de la circulation de Manado
pour admirer les échafaudages en bambou
et les carrioles qui ne sont pas là pour les touristes
et enfin, avons essayé de dormir dans le vol qui nous a conduit de Manado à Singapour.
Nous voici dans la zone wifi de l’aéroport de Singapour où nous profitons des 6 heures d’escale pour envoyer ce petit billet et nous apprêtons à attaquer les 12 heures de vol dans le A 380 avant de retrouver Roissy… Au total, cela fera 35 h depuis que nous sommes partis de Bunaken !
L’aéroport de Singapour vaut à lui-même le détour : comme toutes ces plaques tournantes internationales, le mélange des genres est étonnant : hommes d’affaires bien mis avec attaché-case et cravate, voyageurs bronzés en tongue, short et chemisette, d’autres avec des chapkas, ce groupe d’écolières voilées, des refugiés encadrés par les membres de l’OMI (Office des Migrations Internationales) en costume traditionnel semblant venir tout droit de leur montagne. Il y a des photos que l’on évite de faire.
Loin des salles de transit habituelles, souvent sales et inconfortables, ici, on marche pieds nus sur la moquette après un massage de pieds, les enfants regardent des dessins animés allongés sur le sol ou dévalent des toboggans,
on s’extasie devant les orchidées et autres fleurs, on complète notre collection de plantes dans le jardin de cactus,
enrichissons notre album photos de petites bêtes dans la serre aux papillons et nous écroulons dans de grands fauteuils confortables.
Nous n’avons pas eu le courage de tester la salle de gym, les douches et autres installations prévues pour le confort des voyageurs. Les aéroports occidentaux devraient en prendre de la graine !
On espérait poster ce dernier billet en direct, mais il y a encore de nombreux détails techniques qui nous échappent. A quoi sert le wifi si on ne peut pas se connecter, hein ?
Alors, nous avons du attendre Paris pour mettre en ligne.
Une journée mémorable , marquée par plusieurs événements qui peuvent se résumer en un seul mot : zéro.
– 000.00.000 : franchissement de l’équateur tout d’abord en surface à la nage puis en-dessous en plongée : « Equator Cave », l’île de Kawe.
Là, nous sommes passés sans vergogne de l’hémisphère nord à l’hémisphère sud et du sud au nord, sans pour autant sentir les changements du sens de la force de Coriolis. En remontant sur le bateau, nous constatons que le bateau est coupé en deux, la cuisine est au sud, le reste du pont est au nord. Quel grand écart!
– 400 : la « Cave », nous ne l’avons pas trouvée et comme cette plongée était une « explo découverte », nous l’avons surnommée « La 400 ». Et oui, c’était la 400ème plongée d’Isabelle marquée par une remontée au parachute qui mériterait d’être citée au palmarès des exemples à ne pas suivre. Note : 0. (zéro pointé) !!!
600 : là non plus, ce n’était pas calculé, mais pour la deuxième de la journée, Marco franchit le cap de sa 600ème plongée.
Nous venions d’arriver à Wayag, un site pas nul du tout avec zéro voisin! Qu’en dites-vous?