Archives de catégorie : Indonésie – 2009

23 09 – La première Manta

La première Manta !

Isa face à sa première Manta (Manta Point – Bali)

Cela se fête ! Depuis toujours je dis « les raies mantas c’est une chimère des plongeurs narcosés, je n’en ai jamais vues : c’était toujours un jour avant, trois jours après, la palanquée d’avant même sur les sites où normalement elles sont. Prouvez moi que cela existe, et on en reparlera ». Quant à Marc, sa « dernière » remonte à 1986 ( !) et c’était en snorkelling (palme, masque tuba).
Plongée aujourd’hui sur Manta Point, station de nettoyage: véritable salon de beauté où plusieurs sortes de poissons, notamment des labres les débarrassent de leurs parasites, leurs peaux mortes… et chacun y trouve son compte, eux leur pitance, elles des soins.
Avant même la mise à l’eau, nous en apercevons deux qui évoluent à la surface : c’est de bon augure, mais reste à voir ce qu’il y aura sous l’eau. Les consignes sont données : ne pas aller sur le haut du récif, là justement où elles se font une beauté, cela risquerait de les faire fuir. Et comme il y a plusieurs bateaux, le pire reste à craindre.
Descente, approche à petits coups de palmes, il y a des bulles, beaucoup de bulles …. signe de la présence d’autres plongeurs. Mais les bulles, les mantas elles aiment ça: cela leur chatouille le ventre! Et puis, de derrière le récif¸ une forme au loin dans la pénombre. On dirait un fantôme dans un grand drap.

Manta Point : l'attente (Bali)
Manta Point : l’attente (Bali)

 

Raie Manta (Bali)
Raie Manta (Bali)

Les « gling gling » d’appel des guides se font entendre, on tourne la tête une autre apparait, plus proche cette fois-ci. A droite, à gauche, les voilà qui arrivent. Plutôt que de contempler le spectacle tranquillement, on se jette sur nos appareils.
Surtout, ne pas louper LA photo, celle que l’on pourra fièrement exhiber à notre retour devant les amis impressionnés, forcément ! Je décide de me mettre en mode vidéo, comment ça marche déjà ?, attention aux coraux, à ne pas descendre trop bas, à ne pas remonter trop haut où il y a du ressac (contrôler sa flottabilité quoi !), trouver le bon bouton ….

 

Ah, elle est déjà trop loin, il faut attendre la suivante. On en profite une bonne ½ heure. Remontée sur le bateau, « alors, tu l’as vu ta première Manta », « mouais… pas très bien, je suis presque un peu déçue. C’est vrai, je n’ai pas eu l’émotion que j’aurais dû ressentir alors que j’attends ce moment depuis tellement longtemps ». Retour au club, nous regardons défiler les photos, (il y en a au moins une que l’on peut mettre sans trop de honte dans « la photo du jour »). Je visionne la vidéo, surprise : magnifique approche et atterrissage d’une raie manta en gros plan. Comme quoi ! Et Claire, nous entendant échanger nos impressions, nous raconte qu’elle a ressenti la même chose pour la première fois. Mais ensuite !!!! Nous décidons donc de moins nous polariser sur la photo.

22 09 – De Amed à Padangbai

On the road again …. Fin de notre safari, la boucle est bouclée. Pour parcourir la distance qui nous sépare de Amed à Padangbai, il nous faudra presque 7 heures au lieu d’1h/12: traversées de paysages magnifiques,

Rizières (Bali)
Rizières (Bali)

traversées de villages au ralenti où règne une intense activité

en route vers le marché
en route vers le marché

(des femmes avec des dizaines de kilos sur la tête, les hommes à scooter sans souci du poids, de la taille, de la largeur de ce qu’ils transportent, si ce n’est en plus femmes, enfants, poules et autre …).

Statue – Water Palace (Bali)

 

Palais d'eau (Taman Tirtagangga –Karangasem- Bali)
Palais d’eau (Taman Tirtagangga –Karangasem- Bali)

Plus tard, visite du Water Palace de Taman Tirtagangga –Karangasem, grands bassins avec chemin de dalles affleurant l’eau, des sculptures encore des sculptures et, des fleurs (voir Bali, l’île aux fleurs).

 

Des fleurs et des fleurs …. Bali

 

Hibiscus (Water Palace - Bali)
Hibiscus (Water Palace – Bali)

Des fleurs il y en a partout, toutes aussi belles et différentes les unes que les autres, avec une telle variation de couleurs,

Passiflore (Water Palace - Bali)
Passiflore (Water Palace – Bali)

 

... des fleurs (Water Palace - Bali)
… des fleurs (Water Palace – Bali)

 

... encore des fleurs (Water Palace - Bali)
… encore des fleurs (Water Palace – Bali)

, de tons différents qu’il faudrait presque un nuancier pour s’y retrouver : vision en 32 bits ! et, à défaut de pouvoir les nommer et les décrire, nous les « mettons en boite » : Marco traque, on est à l’affut du moindre petit pistil, cela permet également de travailler la macro.

Arrêt à Amlapura, une vraie ville avec ses embouteillages, le monde, les scooters, ça fourmille et bouge de tous les côté. Il y a même des feux rouges ! On s’arrête au marché,

 

Amlapura (Bali)

 

Amlapura (le marché) – Bali

 

Ikat (tissages traditionnels balinais)

, essayons de négocier une ou deux chemises, et nous rabattrons sur un petit cahier pour prendre des notes et une huile au gingembre qui, parait-il, est idéale pour hydrater la peau. Une procession funéraire colorée et sonore mettra à mal le peu de fluidité de la circulation. Un autre Palais d’eau est prévu au programme, mais quand nous voyons son immensité (Versailles puissance 10), nous abandonnons. Il y a un genou qui crie au-secours, il est temps de le mettre au repos. Et encore, nous n’avons pas fait le trekking vers le volcan qu’on nous proposait.

Arrivée à Padangbai dans l’après-midi, on se sent presque chez soi !

Plongées sur Amed et Tulamben

Tulamben, Amed, du 18 au 20/09

 

Bateau balinais (plage de Tulamben)

Le petit, on commence à aimer. Après la recherche des œufs de Pâques (voir un « monde de liliputien« ), nos yeux s’aguerrissent. Comme de vrais « professeur Tournesol » à qui il ne manquerait que la loupe (ce qui serait parfois fort utile), nous voici à nouveau, frôlant le sable noir à la recherche du moindre petit frémissement qui serait signe de la présence d’une petite bestiole. Heureusement notre guide Made est là pour nous montrer là un poisson fantôme, là un poisson crapaud, ici des poissons feuilles, au-loin un banc de poissons couteaux ou des crevettes mantis …

nos premiers nudibranches (Tulamben – Bali)

on découvre nos premiers nudibranches, sommes surpris par les couleurs éclatantes d’une murène ruban,

 

Murène ruban (Tulamben – Bali)
 

 et, must du must ces sublimes crevettes arlequins : nous en avions déjà vues en Thaïlande, mais jamais aussi nettement (pas de masques adaptés).

On aime surprendre les murènes nid d’abeille ou d’autres à œil blanc nichées au fond d’un tuyau, frétiller les juvéniles ange-empereur cerclés de bleu de noir et de blanc ou les juvéniles de labre orange et blanc. Une sorte de perfection au minuscule. On se bagarre avec nos objectifs, la mise au point de la macro et … le courant qui ne facilite pas les choses. Résultat, on garde moins de 10 photos limite potables. Heureusement, à la sortie, nous sommes « sauvés » par des enfants joueurs, qui acceptent en rigolant de se laisser photographier….

Sourire d’enfants (Tulamben – Bali)

 

Enfants – Tulamben (Bali)

 

Autre plongée, autre dimension : le Liberty que nous avons découvert au coucher du soleil (voir « lever de rideau sur le Liberty« ).
Le site de Tulamben a aussi une autre figure : des minibus sur le parking, ballet incessant de plongeurs qui entrent et sortent de l’eau, une colonne de « porteurs » et « porteuses » de tout âge et de gabarit plutôt petit qui acheminent notre matériel jusqu’à la mise à l’eau. Une bouteille sur la tête, une sur le dos, des plombs autour de la taille … Inutile de protester, on les priverait de leur gagne-pain, mais pas sûr qu’il y ait une convention collective !

 

Tulamben (Bali)
Tulamben (Bali)

 

Les galets de Tulamben sont également aussi réputés que la plongée sur le Liberty : depuis Paris, nous savions que chaussures ou bottillons étaient obligatoires. Vive les crocks : c’est moche, mais qu’est-ce que c’est pratique ! on les enfile et les retire en 2 secondes, on marche partout avec, y compris sur les galets, facilitant une mise à l’eau «douce », un guide les rapportera sur le rivage, idem pour le retour.

 

Un gaterin, seul sur le Liberty (Tulamben – Bali)

 

Sous l’eau, au début, c’est un peu le métro, mais chaque palanquée trouve sa place, son rythme : l’épave est grande et il y a de quoi voir pour tout le monde. Nous retrouvons notre napoléon, croisons plusieurs raies pastenagues, découvrons quelques poissons crapaud, poisson feuille et fantôme nichés au cœur d’une gorgone géante ou d’un crinoïde qui vous agrippe mieux que du velcro. Plus loin, un hippocampe pygmée atteint du syndrome de mimétisme aigu, a pris la couleur et l’apparence de son habitat. Le monde du petit fait place au plus gros, voire beaucoup plus gros. Les gaterins sont énormes, les ludjians aussi, et nous finirons la plongée dans un banc tourbillonnant de carrangues. On plonge dedans, on se laisse encerclé, on joue avec…. Ici aussi c’est le métro, voire le RER à 17h. Impressionnant.

 

Banc de carrangues sur le Liberty (Tulamben – Bali)

 

Banc de carangues – Liberty (Tulamben – Bali)

 

Banc de carrangues (Tulamben – Liberty – Bali)

 

Nous y retournerons encore et encore, autre heure, autre lumière, nouvelle sun-set : c’est toujours différent. Il pleut depuis ce matin, il fait froid, les serviettes fournies par le club sont appréciées. Normal, demain c’est le 21 septembre, début de l’automne sous les climats tempérés. En fait, nous apprendrons trois jours plus tard qu’il y a eu un tremblement de terre tôt ce matin, d’une intensité de 6,5 sur l’échelle de Richter et dont l’épicentre se trouvait à 200 kms au sud de Bali. Nous sommes les seuls à nous être rendus-compte de rien. Paraît qu’on en a même parlé dans le poste en Europe !

18 09 – Lever de rideau sur le Liberty

Il est 17 h, ce sera une « sun-set dive », un peu avant la tombée de la nuit. Ce sont des plongées de pénombre, où se dégage une atmosphère particulière, certains poissons rentrant se coucher, d’autres partant en chasse. Cette sun-set là sera assez étonnante, ayant pour toile de fond le Liberty, « L’EPAVE » mythique de Bali : un cargo américain coulé pendant la seconde guerre mondiale. A la descente, nous sommes accueillis par un perroquet à bosse qui nous salue avant de passer son chemin, traversons un paysage lunaire d’où une armée d’hétéro congres pointe son nez, puis enfin, en arrivant sur l’épave, nous voyons un énorme barracuda (et quand on dit énorme, c’est vraiment vrai) scotché sur le flanc du bateau : il est tellement immobile qu’on croirait un poster accroché là pour l’occasion.

 

Barracuda sur le Liberty (Tulamben)
Barracuda sur le Liberty (Tulamben)

Nous poursuivons notre route, légèrement impressionnés quand nous croisons le majordome de la soirée : un napoléon majestueux venant à notre rencontre, curieux de rencontrer ces visiteurs. Il fait un tour et puis s’en va, apparemment nous avons le droit de pénétrer dans les lieux. Chapeau bas ! A nous de découvrir les habitants : des gros gaterins, quelques raies pastenagues, des carangues à foison (voir photo du jour), des ludjians…. du gros mais aussi du petit (nudibranche, poisson fantôme …). Il y a un peu de courant, la visibilité se prête à l’ambiance, nous reviendrons demain en plein jour (voir aussi Tulamben et Amed)

17/09 – Retour vers l’est de Bali

17 09 09 : de Permuteran à Amed

Journée repos ? Nous changeons de coin et direction Amed (Bunutan – Côte Est de Bali) où nous resterons 4 jours. Ce transfert est l’occasion de plusieurs visites dans des lieux et atmosphères totalement différentes les unes des autres :

• un temple très décoré, où avait lieu la bénédiction de 2 hommes d’affaire venu faire des offrandes.

Temple au N.O de Bali

 

temple boudhiste (Bali)

 

En tenue pour la visite d’un temple (Bali)

 

Pas trop de marches à monter pour une fois, et étant pratiquement seuls, nous avons pu le visiter entièrement et profiter pleinement des explications de Made, notre guide depuis 4 jours, sur terre et sous l’eau…
Tranquillité assurée.

• Un marché à Seririt dont le rez-de-chaussée est entièrement dédié aux fleurs et épices ainsi que tout ce qui permet de confectionner les offrandes. 

Vente d’offrandes (marché de Seririt)

 

Sourires et offrandes au marché de Seririt (Bali)

 

Fruits, légumes, couleurs au marché de Seririt (Bali)

 

Couleurs et odeurs assurées. Au 1er étage, nous avons acheté des fruits dont le nom nous est inconnu. La quantité de fruit et légumes que l’on peut y trouver est révélatrice de la richesse de l’agriculture balinaise. Puis, un petit tour au rayon textile : achat de notre premier sarong, chemisettes et robes nettement plus adaptés au climat que nos tee-shirts. Marco en sarong et chemisette? Top classe!

• des bains dans des sources d’eau chaudes en pleine forêt luxuriante

 

En plein milieu de la forêt, des sources d’eaux chaudes (Bali)

 

Sources d’eaux chaudes (Bali)

 

Une heure de détente, massage sous les jets …. Pas inutile avant la dernière ligne droite en bus (4 heures en plein cagnard).

Au bout du chemin, la mer et la perspective de 3 journées sous l’eau, dont 3 plongées consacrées à la visite d’une épave « le Liberty ». Depuis Paris, on en entend parler !

16/09 – Puri Jati, un monde lilliputien

Pirogue balinaise

 

On nous l’avait dit, l’Indonésie est le monde du « tout petit ». Non pas le dernier salon de 0 à 36 mois, mais bien celui des bêtes minuscules.

 

Sur la plage de Puri Jati (Bali)

 

En préparant notre voyage, nous avions regardé de nombreux documentaires sur la faune marine indonésienne, avions admiré le travail des photographes sous-marins, et nous étions plusieurs fois surpris à dire « tu crois que nous allons voir ça ? », des toutes petites bêtes, mesurant parfois à peine ½ cm, avec des formes étonnantes, des couleurs encore plus,

Oursin de feu (Purit Jati)

flashies, fluos, étincelantes…. ça bouge, cela s’étire, ça se cache, ça se découvre, drôle de cohabitations : le poulpe dans sa bouteille de soda,

Poulpe dans sa bouteille (Purit Jata – Bali)

 

les nudibranches, sorte de limaces indescriptibles, qui rampent sur le sable noir, les uns avec leurs antennes sorties, d’autres qui étalent leurs manteaux bleus ou blancs tachetés, et bien d’autres encore …

 

Etranges nudibranches (Puri Jati – Bali)

 

Des crabes porcelaines, qui ne font pas plus de qq centimètres squattent les anémones et cohabitent allègrement avec les poissons clowns.

 

crabe porcelaine (Purit Jati)

 

Tout ce petit monde fait bon ménage. Nous sommes comme des gamins à la recherche des œufs de Pâques, on gratouille, on farfouille dans le sable… On est où ici, dans le monde des Polypockets ?

 

Sand dollar (Purit Jati)

 

La macro, c’est la première fois que nous faisions une plongée de ce type, nous allons en faire encore pleins d’autres dans les semaines à venir. Alors, nous aurons le temps d’en reparler. Mais on nous l’avait promis, nous l’avons vu, de nos yeux vus, et si nous n’étions pas sûrs du tout d’aimer, nous avons à chaque instant apprécié l’investissement mis dans nos masques de vue, car là c’est sur, si nous avions été dans le flou, nous l’aurions regretté, voire même furieux !
Nos photos ne sont pas encore parlantes, ni totalement montrables … « peut mieux faire » dirait Monsieur le professeur.

 

12/09 – Bali – debut de Safari

On the road ….

 

On the road again ….

Demain, on attaque les choses sérieuses!

 

Début de safari : de Padangbai à Permeteran (route noire)
Début de safari : de Padangbai à Permeteran (route noire)

 

Traversée de Bali (sud-est en nord-ouest), pour rejoindre le parc de Celukantrimabay : 5 h (sans les arrêts) de petites routes sinueuses en minibus pendant lesquelles nous avons frisé le torticoli à force de tourner la tête à droite à gauche :

 

Temple ou porche de maison ? (Bali)

Nos yeux sont sans cesse captés par les maisons tellement ornées et sculptées qu’on se demande si finalement ce ne sont pas des temples,

 

Temple au centre de Bali

 

les rizières d’un côté ou l’autre de la route ou à flanc de montagne, la forêt tropicale d’altitude, des verts, des fleurs de toutes les couleurs.

 

Rizières dans l’est de Bali

 

Stop! visite de temples, passage du niveau de la mer à 2000 m en 45 m, redescente aussi rapide – les paliers de décompression ne sont pas respectés, les freins fument et crient au-secours ( le camion est neuf, on rode les freins).

 

Au bout d’une route sans fin, un lac !

 

On s’arrête, il y a de la citronelle, des clous de girogle, des mangues vertes, des …. on ne sait plus. Au bout de la route, un hôtel somptueux avec piscine au niveau de la plage. Si Internet le permet, quelques photos parleront mieux que toute description.

 

14-09 Dans le jardin de l'hotel

 

10/09 – de Roissy à Bali

Départ et arrivée
Roissy Terminal 1. Comptoir de la Singapore Airlines : grâce aux béquilles (!), l’enregistrement est rapide, et le poids de nos sacs de plongée ne pose aucun problème (5kg en plus pour les plongeurs + les 25 kg de base … Royal). Rien à voir avec le T3, l’aérogare des vols charters. J’aime l’ambiance des aéroports et sa population hétéroclite, la frénésie du voyage qui transpire à chaque coin de l’aéroport.
La tension de ces derniers jours nous tombe dessus et je suis envahie par une immense fatigue. Dormir dès que cela sera possible.

 

le A 380 (Singapore Airlines)
le A 380 (Singapore Airlines)

 

Nous découvrons le A380, sa taille impressionnante. Juste à côté sur le tarmac est posé l’avion de « la République Française » : ridiculement petit ! Bon, on nous l’avait dit, mais voyager sur le A380 et sur la Singapore Airlines, c’est pas mal : silence et confort sont bien au RV. Impossible de dormir, nous nous faisons les 3 films disponibles en français et atterrissons après 12 h de vol à Singapour.

 

Il est 6 h du mat, heure locale, mais la chaleur et la moiteur extérieure se font tout de suite sentir. Transit de 2 heures dans cet aéroport gigantesque, délice du jardin d’orchidée, encore 2h30 de vol pour Denpassar (Bali), premier baptême de l’équateur pour Isabelle et, 1/4h avant l’arrivée nous nous écroulons de sommeil.

 

Quel plaisir de voir le sourire d’Augus, le chauffeur d’Ikandive qui nous attend avec sa pancarte. Nous apprenons nos premiers mots en indonésiens (qui s’avère être du balinais – rien à voir). Selamat Sore : bon après-midi. Encore 2 heures de route avant d’arriver à Padangbai (petit village à l’est de Bali) et décharger nos sacs au centre de plongée. Cela fait plus de 36 h que nous n’avons pas dormi. Des vrais zombis, sales et puants, accueillis comme à la maison par Claire, la maîtresse des lieux.

Du haut de la terrasse de l’hôtel, aperçu rapide de la végétation luxuriante, l’architecture des temples et des maisons, le travail du bois à tous les coins de rue … torpeur tropicale, odeur d’encens, sourires des enfants … nous aurons le temps de nous imprégner dans les jours à venir par cette atmosphère. On enfile nos pantalons thaï, des crocks et notre premier riz indonésien. Après quelques douches froides, la nuit sera longue, bercée (sic ?) par les décibels des deux bars ennemis, entrecoupée par le son des sirènes de bateau, des coqs de combat qui souffrent apparemment de « jet lag » chronique, le cri du gekko et forcément le chant du muezzin à 5h du mat. Mais qu’est ce que c’est bon ! Claire nous a proposé un jacuzzi, massage, spa …. pour nous remettre en forme : adopter la zen attitude, ne devrait pas être très difficile !

13/09 : des zéros, y en a trop

13-09 Des zéros pour les nuls.
C’est à prendre peur, les brouzouks du coin se comptent en millions. Avec 100 euros, nous avons l’impression d’avoir gagné au loto : 1 400 000 roupies, le tout en petites coupures. Difficile de s’y retrouver dans la valeur des billets, on ne sait pas si on mange pour 30 cts ou pour 3 euros, on jongle avec les zéros, il y a en a beaucoup trop… Bonne école pour devenir incollable sur les multiplications ou divisions décimales, niveau CE2.

Une histoire de phare

12/09 – Une histoire de phare
Qui a dit que nous n’avions pas préparé suffisamment à l’avance nos bagages ? Qu’importe, mais il faut quand même raconter les aventures que nous avons eu avec notre Green Force, un phare de plongée réputé pour son autonomie, sa modularité et sa portabilité. Profitant d’une remise exceptionnelle au Vieux Campeur (VC), nous l’avons acheté en juin pour constater assez vite que celui-ci n’avait pas la tenue de charge annoncée. Retour au SAV, récupération en juillet, test dans la baignoire (jolie lumière soit dit en passant).

Test de phare dans la baignoire
Test de phare dans la baignoire

Même problème, on retourne mi Aout au VC et acceptons, après discussion avec les vendeurs de le retourner au SAV. Délais annoncés 3 semaines, soit quelques jours avant notre départ. Trop court… On nous assure que tout sera fait pour que nous récupérions le phare le 5 septembre…. Evidemment, il fallait s’y attendre, le 8, pas de nouvelle du-dit phare, coup de stress au service SAV du Vieux Campeur, ils se démènent comme il faut… jusqu’au mercredi 18h, le départ étant le jeudi matin. Le niveau stress passe en alerte rouge, finalement nous nous retrouvons avec un nouveau pack (non testé). Ouf, retour à la maison… cela nous a pris juste quelques heures et mangé le petit capital énergie qui nous restait ! Il est 19h 40 quand nous constatons qu’il manque une pièce maitresse du phare : le flexible. Le magasin fermant à 19h 30, on vire à l’état cyclonique et bondissons sur le téléphone : le n° est bon, cela sonne … attente, quelqu’un décroche, il reste une personne au service plongée…. RV pris à l’angle d’une station de métro pour récupérer le flexible qui était resté dans la boutique. Le phare est complet, enfin, nous testerons ses performances lors de la première plongée. Et dire qu’on s’y était pris 4 mois avant. Plus tard, je repenserai à l’histoire de notre ami Denis qui s’est retrouvé dans le port de Douvres sans le n° de tel de son contact anglais !