28/09 – Ubud : dernière étape balinaise

Notre dernière étape à Bali, nous conduira à Ubud, centre culturel et artisanal. Mais, nous y sommes restés peu de temps, et nous y avons pris tout notre plaisir!
Ce dernier trajet a été une fois encore l’occasion de plusieurs visites (temples, jardins ….), mais l’obligation constante des « donations » nous énerve un peu. Un dollar par-ci, un dollar par-là, ce n’est pas grand-chose c’est vrai, mais finalement cette sollicitation permanente est lourde : on a l’impression qu’il faut même sortir un billet pour regarder la campagne ! Mais, elle est tellement belle!

Rizières balinaises

 

Canard et sa houpette (Ubud)

Nous traversons un village, un temple à gauche, une procession funéraire à droite.

Cérémonie funéraire (Bali)

 

Cérémonie funéraire (Bali)

Selon la coutume balinaise, et si nous avons bien compris les explications de notre chauffeur, les morts sont dans un premier temps enterrés, puis, dès que la famille en a les moyens financiers, une cérémonie de crémation a lieu : nous sommes frappés par cette foule, l’atmosphère de fête riche en couleur, la quantité impressionnante d’offrandes qui jonchent le sol, le tout accompagné par le son des gamelans.

Offrandes (Ubud)

Nous finissons notre périple par 2 jours à Ubud, réputé pour ses traditions artisanales et artistiques (bois, vanneries, peinture, sculpture, tissage etc), son marché et … toutes ses boutiques. La chaleur et la hauteur des trottoirs chaotiques mettront à mal notre envie de shopping : nous nous contenterons de ce dont nous avons besoin pour poursuivre notre route, même si il y aura plus de petites robes et de chemises que nécessaire ! Nous trainons à notre rythme et nous laissons aller dans la piscine d’eau douce donnant sur des rizières, le jardin luxuriant de notre hôtel. Le confort, parfois, ce n’est pas désagréable. C’est l’occasion aussi d’alimenter (piètre expression !) notre album de fleurs : collection d’orchidées,

Orchidée (Ubud)

 

Orchidées entre pisicine et rizière (Ubud – Bali)

liseron bleu, passiflores, fleurs de bananiers, amaryllis, nénuphars, lotus, hibiscus, bougainvilliers … et tellement d’autres encore.

Fleurs, petites bêtes, photos de jour ou de nuit, cela permet de travailler la macro:

nénuphar dans les bassins d’Ubud

 

Araignée (Bali)

Le lendemain, cours de cuisine à la « Casa Luna » :
3 heures dans les épices, les herbes, les graines et noix diverses, où l’on va apprendre à manier le hachoir, à écraser des ingrédients sur le mortier en pierre, à préparer des sauces diverses, à découvrir les vertus médicinales de certaines plantes ou le secret de la fleur d’hibiscus, à écraser de la pulpe de coco grillée ou fabriquer des petits paniers avec des feuilles de bananier …

Ingrédients de base de la cuisine balinaise

 

Cours de Cuisine (Ubud – Bali)

On goûte à toutes les étapes, cela sent bon, c’est bon. Au final, du poisson épicé enrobé dans des feuilles de bananier, du poisson au curry, des salades, des épinards à la sauce balinaise …. et, en dessert, du riz noir au lait de coco. Etonnant !

Pour digérer, rien de mieux que la forêt aux singes, où, comme son nom l’indique vivent des primates.

Epouillage (forêt aux singes – Ubud – Bali)

 

Epouillage encore (Forêt aux singes – Ubud – Bali)

 

Dans la forêt aux singes (Ubud – Bali)

Forêt primaire en pleine ville, des arbres de toute beauté, immenses, des lianes qui tombent des banians (orthographe non vérifiée).

Forêt aux singes (Ubud – Bali)

 

Forêt aux singes (Ubud – Bali)

 
Superbe !
C’en est fini des visites pour l’instant, les bulles commencent à nous manquer. On tamponne nos carnets de plongée, on boucle nos sacs …. en route vers une nouvelle étape : Labuandbadjo (îles Flores) à Ambon (Molluques)

25/09 – Banane sur le bateau et cerise sur le gâteau

Des mantas ? il fallait s’assurer qu’elles existaient vraiment, alors nous retournons sur Manta Point. Environ 20 bateaux sont déjà sur le site. Ca craint ! Juste avant de descendre, Marco crie « y’en a une juste sous nous ! ». Elle est là, mignonne, pas très grosse, on n’a à peine le temps d’allumer nos appareils, flûte la mise au point n’est pas bonne, et le réglage des blancs ? Elle est là qui s’en va… On râle intérieurement. Komang, notre guide, nous fait signe de ne pas bouger.

 

Raie Manta (Manta Point – Bali)

 

Raie Manta (Bali)

 

Manta vue de près (Manta Point – Bali)

 

On est là, on attend et puis les voilà qui arrivent : une, deux puis une troisième suit, comme s’il s’agissait d’un défilé, et puis à droite, à gauche, par-dessus, par-dessous.

 

Sur Manta Point (Bali)

 

sur Manta Point – Bali

 

Quel festival ! On se fait balloter tellement ça brasse, la visi n’est vraiment pas bonne, mais on reste là 40 minutes à savourer le spectacle.. Des photos, un petit bout de vidéo … Quel pied!!!

Là, vraiment on peut dire qu’on a vu des Manta ! Et on ne s’en lasse pas …

 

Quelle élégance (Raie Manta – Manta Point – Bali)

 

A la remontée sur le bateau, tout le monde a la banane. Il faut raconter aussi que, profitant d’une « pause », Komang nous montre un nudibranche absolument minuscule accroché sur un rocher, alors que nous sommes les yeux rivés dans le bleu particulé par le plancton. Photo impossible évidemment, c’était à mourir de rire…

 

Il n’y a pas que sous l’eau que c’est beau (Cristal Bay)

 

Deuxième plongée : tout le monde, c’est-à-dire la quelque vingtaine de bateaux, file sur Crystal Bay, le fort courant du matin s’étant calmé. But de la plongée, essayer de voir le mola-mola, poisson lune qui remonte des profondeurs pour une séance de nettoyage quand la température de l’eau s’y prête (entre 20 et 24°). Vanne de plongeur : avec le nombre de bateau, ça va être comme le « MOLHA OMAR », on risque de le chercher longtemps ! Trèves de plaisanteries, faudrait voir à se remettre à l’eau. Elle est froide mais transparente, sous l’eau il y a un véritable rideau de bulles.

 

Du monde … pour le mola (Cristal Bay – Bali)

Attendre et ne pas bouger, telle semble être la devise de la journée. Il y a du courant, on palme pour se stabiliser, on prête à peine attention aux fonds qui sont magnifiques (diversité d’espèces, coraux de toutes les couleur).
Soudain, le voilà qui semble émerger de nulle part : c’est gros, cela n’a pas de forme, étrange apparition, ce n’est sans doute pas pour rien qu’on l’appelle le poisson-lune. Précipitation sur les appareils… inutile pour qui n’est pas « dessus ». Et puis, de l’autre côté, en voilà un autre qui fait son tour : les orbites sont prêtes à exploser, on imagine les sourires sous les masques. Pas de photo, quelques secondes de vidéo… le mola-mola, on se le gardera pour nous, dans nos têtes.

Comble de l’hallucination, dans une palanquée, nous voyons passer devant nous deux plongeurs tout habillés de blanc, en chemise et pantalon bouffant : rendez-vous galant ou combinaison de décontamination ? Après la banane, c’était la cerise sur le gâteau !