Jakarta? Une pure folie

triporteur (Jakarta)

A pied, à cheval, en voiture … en triporteur, à bicyclette, en scooter, en moto, en taxi, en bemo, en trottinette …. se déplacer dans Jakarta relève du parcours du combattant. Non seulement la ville est immense (à classer parmi les plus grandes mégalopoles du monde – Lonely Planet), mais les infrastructures de transports publics sont quasiment inexistantes. Le ciel est plombé par la pollution et les piétons affrontent les rues bondées en portant des masques, souvent customisés et de toutes les couleurs.

Charette arrière
Charette avant

Les rares bus sont bondés et la première impression est celle d’une ville grouillante, dense et frénétique, vivant à 200 à l’heure. A toute heure, ce ne sont qu’embouteillages cauchemardesques où motos, scooter et autres deux roues se faufilent à une rapidité et une adresse impressionnante parmi les voitures inexorablement ralenties.

Un car, à touristes ?

Certes, on entend des klaxons, mais les conducteurs de tout poils semblent en avoir pris leur partis et, philosophes, restent calmes et souriants: nous n’avons pas vus d’engueulades ni d’accrochages…

Motos se faufilant dans les rues de Jakarta

« Il faut minimum une heure pour aller d’un point à un autre » nous explique Serge de Wallacea et notre premier réflexe a été de rester dans le quartier où nous avons mis pied à terre (Jalan Jaksa).

Ruelle dans le quartier de Jalan Jaksa

 

Ruelle dans le quartier de Jalan Jaksa

Finalement, à la recherche d’une compagnie de bateau située à quelques encablures de notre hotel, nous sommes grimpés dans un petit bemo (taxi en scooter ressemblant fort aux tuk-tuk thaïlandais) et avons traversé la ville (enfin quelques quartiers) au mépris des feux rouges, des sens interdits … passages dans des ruelles étroites et cabossées, conduite acrobatique entre le flot de voitures, le tout à la vitesse de l’éclair.

Un bemo …
Circulation à sens multiple
Regard capté en plein vol
Pagodes (Jakarta)
Doux mélanges de style (Jakarta)

Marco rigolait et moi, j’ai serré les fesses, fermés les yeux …. Inch’Allah … pris des photos en plein vol afin de capter quelques vues de cette ville bigarrée où se côtoient tous les styles, tous les genres … et finalement me suis bien marrée. Une vraie thérapie pour une traumatisée de la conduite! Quelle folie!

Marco? Il a la banane

Bangkok (pour ceux qui connaissent) est finalement une ville bien tranquille!

Dans les starting-block …

Le rêve, devenu projet, revu et corrigé à la baisse se transforme en réalité.

Périple Indonésie 2014

Dans quelques jours, c’est le départ : les sacs de plongée sont checkés, les appareils photos vérifiés, les visas récupérés. Restent encore à boucler les sacs, trier la pharmacie, télécharger pleins de livres sur nos ebooks, transférer des fichiers d’un ordi à l’autre, envoyer un, deux, trois, courrier, finaliser …. Stop !  … mais c’est terrible tout ce qu’il reste à faire.

Question matériel, on se modernise:
– les ebooks afin d’économiser quelques kgs de bagages (l’intégrale de Balzac, ça pèse lourd)
– un nouvel objectif macro pour le GF2 d’Isabelle (donc le hublot qui va avec!) pour faire – on l’espère – quelques photos canon de nudibranches ou autres petites bestioles (et pourquoi pas des fleurs?)
– un nouveau EeePC pour remplacer l’ancien qui mourut d’insolation lors de notre dernier séjour en Egypte
– et surtout ….une radio marine de secours avec GPS (le Nautilus Life), petit boitier que l’on peut accrocher à son gilet et qui permet d’être localisés en cas de dérives intempestives. Bien évidemment, nous espérons ne pas avoir à l’utiliser!

le Nautilus, une radio marine de secours

Question trajet, recommencer ce que l’on a aimé :

– Arrivée à Jakarta où l’on va retrouver notre copine Agnès, rencontrée à Marsa Shagra avec qui nous avons fait le stage photo à la Martinique, puis replongé encore à Marsa Shagra.

notre copine Agnes (stage photo Martinique)

– On s’envole ensuite pour Sorong pour (re)faire la croisière Raja-Ampat organisée par Gilles de Alor Divers sur l’Ambaï (le nouveau bateau de Jérôme de Wallacea). Là, nous devrions être une bande de 16 joyeux plongeurs tous connus de Gilles: bonne ambiance et belles plongées au programme!

Comment résister? Au Nord des Raja-Ampat, les Wayag

– Les Banda: après un petit stop à Ambon (Molluques) où nous avions fait notre première muck-dive, nous attrapons un bateau qui nous conduira sur Banda Neira. Hum! rien que d’y penser …. voir les poissons mandarins sous le port,  retrouver le bleu intense de la mer des Bandas, visiter les plantations de muscade, girofliers et autres épices qui ont fait la réputation de l’île, prendre le temps de flaner et s’imprégner du charme désuet de cet ancien comptoir hollandais, point de départ de la route des épices.

Rien que pour lui …. retour aux Banda

– Alor : quasimment sur la route (laquelle? allez vous dire!). Retrouver les tombants colorés, le calme du ressort de chez Gilles et Neya, les plongées sportives et … les bons petits plats de la cuisine de Neya.

Rien que pour ça : Alor, au petit matin

Croisière Komodo: ça, nous ne l’avons jamais fait, mais on nous en a tellement parlé. Nous avions fait deux plongées en 2009 (et pas des moindres) en attendant le départ du Tidak Apapa à Labuandbajo. Cette année, c’est à nouveau sur l’Ambaï que nous allons découvrir ces plongées renommées, tout en restant loin des fameux varans (non, ça ne nous dit pas du tout d’approcher ces grosses bêtes là!)

– Bali : la croisière Komodo nous ramènera sur Bali et nous en profiterons pour faire la bise à Claire et toute l’équipe d’Ikandive que nous avions particulièrement aimés. Quelques plongées, des ballades dans l’intérieur de Bali (moi qui n’ai plus de béquilles, je vais particulièrement apprécier) avant de s’envoler pour Paris.

Rizières dans le centre de Bali

Quel périple allez vous dire! Quel périple allons-nous faire!

Mais nous ne sommes pas égoïstes, alors on va essayer de vous en faire profiter au maximum. Reprendre l’habitude de sélectionner « la photo du jour « , envoyer des billets en fonction des possibilités de connexion et essayer de faire de belles photos pour pouvoir les partager avec tout le monde avant notre retour prévu fin mai….

Profitez du printemps et envoyez-nous des nouvelles !