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mars 2009 : vers la réalité

Mars 2009, cela se précise.

 
ligne de wallace
La ligne de Wallace marque la séparation entre les faunes et les flores australiennes et asiatiques.

C’est décidé, nous allons flirter avec la ligne de Wallace[1] de septembre à décembre (début? fin?), d’ouest en est, en fonction des diverses moussons et saisons des pluies : arrivée à Bali, croisière-plongée entre Flores et Ambon (îles Molluques), via les fameuses Wakatobi [2] (croisière de 13 jours), 3 semaines au nord de Sulawesi (dont 11 jours de croisières), puis, enfin … notre but premier, la Papouasie et 15 jours autour de Sorong, les Raja Ampat , où nous retrouverons Valérie et Loïc.

notre périple : 1ère carte établie en avril 2009
notre périple : 1ère carte établie en avril 2009

Vous avez dit goulus?

Nous réglons les premiers acomptes, les vols intérieurs sont réservés, le visa délimitera la durée de notre séjour, les finances aussi. Car finalement, il faut bien parler budget, timing … et date de retour. Rien que d’y penser c’est vraiment déprimant. Avant tout, des précisions et des informations officielles sur la réglementation indonésienne concernant les visas[3], s’imposent.


[1] – Wallace (Alfred Russell) – naturaliste britannique (1823, 1913)

[2] – Wakatobi : 1ère syllabe de 4 îles situées au Sud-Est de Sulawesie (Tukangbesi Islands) : Wangiwangi – Kaledupa – Tomea – Binongko.

[3] service consulaire de l’ambassade d’Indonésie en France

avant février 2009 : un rêve ?

A l’origine de notre voyage, un reportage intitulé « couleurs sous-marines » enregistré en décembre 2007 sur Arte (enfin je crois). On y montrait des fonds sublimes, une eau limpide et une faune incroyablement variée et colorée. Le rêve de tout plongeur! Ces images avaient été prises à l’est de l’Indonésie, sur les Ranja Ompat (on a écouté et réécouté la vidéo afin d’être sur d’avoir bien entendu ce nom qui nous était inconnu). Une recherche sur Internet ne nous pas permis d’obtenir plus de précisions. On change l’orthographe, et on recommence en élargissant les recherches. Raja Ampat : Papouasie Indonésienne, province de Irian Jaya.

 
A l’extrème est de l’Indonésie, les Raja-Ampat (Irian Jaya)

 

Petit à petit, au fil des mois, nous obtenons quelques informations furtives sur la toile, rien de vraiment précis, jusqu’au salon de la plongée en janvier 2009, occasion de prendre des contacts, de retrouver des copains plongeurs ainsi que des clubs venus en France spécialement pour cette occasion. Incroyable coïncidence: la veille de l’ouverture du salon, nous avions été mis en relation avec un couple de « voyageurs plongeurs »[1] qui préparaient un voyage sur cette région. Rencontre avec Denis, responsable des BMPP (un site de référence dans le milieu de la plongée), on parle d’une vitrine sur le site, échange d’informations, de coordonnées …. début d’un rêve devenant réalité.

Et puis, tout a été relativement rapide. Des contacts avec des croisiéristes sur le salon, des échanges de mails … Un trajet qui se profile, des photos, des bateaux … cela semble trop beau pour être vrai. On achète des cartes sur lesquelles on colle des post-it mentionnant les saisons, un début de date, stabilo rouge pour tel circuit, un bleu pour un autre. Un désistement? on a l’impression que c’est tout le voyage qui va s’écrouler, mais non, on rebondit sur une autre option. Oui, mais comment aller de ce point à un autre? Vive Internet : Manado, Ambon, Sorong, Labuanbajo … et autres noms de « villes » (de lieux), nous deviennent presque familiers, nous devenons incollables sur les compagnies aériennes indonésiennes (y compris les « black-listées) et leurs horaires … »alors, à quel moment exactement, les plongées sur Wakatobi? » On s’y croirait!

Au fait, tu as des sous, toi? Heu …… Tant pis, on a dit qu’on fera ce voyage, on se donnera les moyens de le faire. Vendre ceci, ne pas acheter cela ….

Nous sommes fin février 2009.


[1] – Loïc et Valérie : nous les avions rencontrés en juillet dernier en Egypte, à l’occasion du « stop » obligatoire de tous les véhicules affrétés par des T.O en direction du sud, au Nord de Quoseir. Un café à touristes. « Vous étiez où? » – « A Wadi Lahami » – « Oh! On a un copain vidéographe qui devait se trouver là » – « Ah oui, Frédéric »…sourires, échanges rapides, chacun repartant dans son bus. Le monde des plongeurs est petit!