Archives de catégorie : Indonésie 2009 – V – Raja Ampat

Sorong, un plouf de trop!

 

Coucher de soleil sur le port de Sorong

3 dec. 2009 : après 12 jours de plongée dans les eaux poissonneuses, tourmentées, pleines de surprises et d’émotions des Raja Ampat, nous arrivons à Sorong où nous profitons d’un majestueux coucher de soleil digne d’un poster des années 70.

 

Bateaux dans le port de Sorong

Du bateau, nous avons une vue panoramique sur les carcasses de cargos et autres embarcations toutes rouillées qui contrastent avec les bateaux ou goélettes de croisière parfois luxueuses qui s’apprêtent à embarquer leur lot de plongeurs…

 

Marché aux poissons – Sorong

C’est assez saisissant et nous n’allions pas manquer de profiter de cette soirée à terre pour aller grignoter quelques « fruits de mer » dans une petite gargote. Bien repus, nous voilà de retour sur le port où Bassri viendra nous chercher pour retourner sur le Tidak Apa Apa. La nuit, l’éclairage se fait rare, et c’est avec prudence que nous nous engageons sur les quelques planches de bois qui font office d’embarcadère. C’est là que tous les matins se tient le marché aux poissons qui sont bien souvent posés à même le sol, rendant le bois mouillé encore plus glissant.

 

Les marches du ponton de Sorong

 

Bertrand crie « attention à la marche » et on entend une succession de « clings clongs» irréguliers, suivi d’un grand plouf. J’avais raté la marche et tenté sans succès de récupérer mon équilibre avec mes béquilles !

Me voilà donc quelque peu interloquée, les lunettes sur le nez et les crocks toujours aux pieds, les 4 fers en l’air, dans à peine un mètre d’eau, les béquilles fièrement plantées dans la vase… Un « ça va Isa ? » retentit, suivit d’un « ouf » et d’un immense éclat de rires ! Imaginez un peu la stupeur de Bassri quand, en arrivant sur sa barque, il me voit dans cette position assez cocasse, Marco et Bertrand pliés en 2, debout sur le ponton.

Un plouf inattendu! rien que d’y penser on en rit encore …. Heureusement, il y avait de l’eau (même sale), le ponton n’était pas trop haut et je ne suis pas tombée sur un bateau, une carcasse rouillée, un tesson de bouteille ou autre obstacle ….

Croisière Raja Ampat sur le Tidak Apa Apa

Trajet de la croisière aux Raja Ampat avec Komodo Sailing

Le Tidak ApaApa au large d’Imabruk (Raja Ampat)
Coucher de soleil au large de Batu Lima (Raja Ampat)

Achat de poisson à Fam Be (Raja Ampat)

Visite d’une ferme perlière (Raja Ampat)

Coupe de cheveux entre deux plongées – Cendana Jety (Raja Ampat)

Remontée de l’ancre du Tidak ApaApa – Tamagui Sea Mount (Raja Ampat)

Arrêt sur une île déserte – Wayag (Raja Ampat)
Passage de l’équateur (Kawe – Raja Ampat)

Au large de Wayag (Raja Ampat)

Bain aux Wayag (Nord des Raja Ampat)

Les formations karstiques des Wayag (Raja-Ampat)

On a aimé … Raja Ampat Dive Lodge (RADL)

Novembre 2009

Sur la plage de Mansuar Island (Raja Ampat)

Nous avons eu la chance d’être les premiers clients sur le Raja Ampat Dive Lodge (RADL) situé sur l’île de Mansuar en Papouasie Nouvelle Guinée.
Parfois quelques photos parlent plus que de longs bla-bla … voici quelques images de ce ressort qui était encore en construction quand nous l’avons découvert.

Au nord de Sorong, l’île de Mansuar (Raja Ampat)

 

Un accueil solennel! (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Difficile de trouver du réseau (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

RADL, la plage (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Mangrove (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Plage et mangrove (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

RADL vue du ponton (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Futur centre de plongée du RADL (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Une partie du staff – RADL (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Pirogue de pêcheur (RADL – Raja Ampat)

 

RADL – Retour sous la pluie- (Cape Kri – Raja Ampat)

29/11/09 – Une journée zéro

Une journée mémorable , marquée par plusieurs événements qui peuvent se résumer en un seul mot : zéro.
– 000.00.000 : franchissement de l’équateur tout d’abord en surface à la nage puis en-dessous en plongée : « Equator Cave », l’île de Kawe.

 

Juste au niveau de l'Equateur
Juste au niveau de l’Equateur

 

Là, nous sommes passés sans vergogne de l’hémisphère nord à l’hémisphère sud et du sud au nord, sans pour autant sentir les changements du sens de la force de Coriolis. En remontant sur le bateau, nous constatons que le bateau est coupé en deux, la cuisine est au sud, le reste du pont est au nord. Quel grand écart!

– 400 : la « Cave », nous ne l’avons pas trouvée et comme cette plongée était une « explo découverte », nous l’avons surnommée « La 400 ». Et oui, c’était la 400ème plongée d’Isabelle marquée par une remontée au parachute qui mériterait d’être citée au palmarès des exemples à ne pas suivre. Note : 0. (zéro pointé) !!!

 

Une 400ème plongée et un passage de l'Equateur
Une 400ème plongée et un passage de l’Equateur

 

600 : là non plus, ce n’était pas calculé, mais pour la deuxième de la journée, Marco franchit le cap de sa 600ème plongée.

Nous venions d’arriver à Wayag, un site pas nul du tout avec zéro voisin! Qu’en dites-vous?

 

Arrivée à Wayag Island, au Nord des Raja Ampat

 

 

Wayag Island, avant la tombée de la nuit

 

16/11 – Les sept mantas et la petite mantaleau …..

 

Vol de Manta (Manta cleaning – Raja Ampat)

 

Ceci pourrait être le titre d’un conte, mais non, cela s’est réellement passé. Voilà trois jours que nous plongeons sur les sites des Raja Ampat, et nous allons de surprise en surprise à chaque plongée: des poissons, des poissons, des poissons …. et des gros! (des articles à venir, c’est promis)

Ce matin, au programme « Manta Cleaning », ou plus précisément « station de nettoyage pour raies mantas », un de ces site où ces trop rares bêtes majestueuses viennent se débarrasser de leurs parasites : elles sont souvent là en groupe, à nous plongeurs de savoir se faire discrets si l’on veut les voir et assister à leur ballet.

 

Raie Manta (Manta Cleaning – Raja Ampat)

Comme à Bali (voir « Banane sur le bateau et cerise sur le gateau »), la consigne est de ne pas bouger, de rester à l’abri derrière un petit récif, et d’attendre. La visibilité n’est pas très bonne, il y a du courant et nous voilà « scotchés » derrière notre petit rocher, chacun à son poste d’observation, appareils photos prêts à fonctionner.

 

Raie Manta (Manta cleaning – Raja Ampat)

 

L’attente ne fut vraiment pas très longue, à peine quelques minutes et en voilà une qui arrive, suivie par 2, 3, … 6 autres. D’environ 3 mètres d’envergure, certaines blanches tachetées, d’autres presque noires, elles nous offriront pendant 45 minutes un show de première classe :

 

Vol de Raie Manta (Manta Cleaning – Raja Ampat)

vols planés, pas de 2, pirouettes, accélération, ralenti, gros plans, au-dessus de nous, un peu plus loin.

 

Raie Manta vue de dessous (Raja Ampat)

 

On baisse la tête, celle-ci va-t-elle « atterrir » sur nous ? mais non, avec élégance, elle repart dans les airs. Sidérant ! Elles passent et repassent, s’éloignent et puis s’en vont et puis reviennent comme lors d’un défilé bien réglé. Les vidéos tournent, les doigts s’engourdissent à force d’enclencher les appareils, de la buée commence à se former sur les hublots (GRRRR…), on en oublie presque que nous sommes accrochés « en drapeau » au rocher par un doigt ou un crochet. C’est magique.

 

Ballet sous-marin (Manta cleaning - Raja Ampat)
Ballet sous-marin (Manta cleaning – Raja Ampat)

Nos yeux suivent le mouvement des mantas et sont soudain accrochés par une paire de palmes roses fichées dans le sable. Palmes roses ? Aucun des membres de la palanquée ne porte des palmes roses. Pourtant, il fallait bien se rendre à l’évidence : il y avait bien d’autres plongeurs là, un peu plus loin qui profitaient de « nos » mantas. Combien sont-ils ? Vont-ils troubler le spectacle ? C’est alors qu’en y regardant de plus près nous reconnaissons Bertrand et Nicole du Tidak Apa Apa puis Loïc et Valérie.

 

Sous les mantas, rencontre avec Valérie de « Mantaleau »

Qui ? Mais si, vous savez, Loïc et Valérie que nous avions rencontrés sur un parking en Egypte, puis à Paris, on en a déjà parlé pleins de fois, enfin quoi, Valérie de Mantaleau, la copine qui fait de si belles photos de nudibranches (entre autres). Effusions, embrassades, rires …

C’est à peine croyable ! Nous voilà perdus au milieu de nulle part, aucune île à la surface, et voilà que nous nous retrouvons à 17 m 35 sur le même grain de sable. Ah, vous pensez au GPS ? En fait, il faut l’avouer: ce site est réputé, connu comme le loup blanc de tous les plongeurs du coin ….