Archives de catégorie : Humeurs

Voler avec Volaris, nous ne le voulons plus !

Les désagréments, les inattendus, cela fait partie du voyage.

Mais quand cela vous fait louper deux jours (sur une semaine), de plus à La Paz, alors là… on crie, on vocifère… mais rien à faire. Juste attendre que cette p… de compagnie accepte de vous emmener où vous l’aviez prévu (et pour quoi, au passage, vous avez payé !).

Première modification : ayant acheté nos billets Cancun/La Paz en janvier pour un vol prévu en mai, nous recevons une première notification nous annonçant un changement d’horaire. En fait de changement d’horaire, notre vol initialement prévu le jeudi, était repoussé au vendredi (et moi, je ne m’en suis pas rendu-compte sur le moment. Mais pas sûre que cela aurait changé quelque chose !).

Deuxième modification : le vendredi matin, en arrivant à l’aéroport où nous devons nous acquitter de la modique somme de 240 US$ pour notre sac de plongée (zglups!), nous apprenons que notre vol est retardé et que donc, nous n’aurons pas la correspondance à Mexico. Seule possibilité : dormir à Cancun et prendre notre vol le lendemain. OK, ils nous ont payé la nuit d’hôtel, n’empêche que l’on était pas là pour ça… Et voilà comment on se prend 2 jours dans les dents!

Pensant que nous en avions fini avec les embrouilles, en arrivant à l’aéroport de La Paz pour le retour, on nous annonce que nous devons payer notre siège d’avion. Et vlan! 15 euros à payer en plus. A quand les vols debout?

Tout ça fait bien mal aux fesses, d’autant que leurs sièges sont tellement durs que l’on s’en souvient encore ! Bref, on ne revolera plus avec eux, ça c’est sur.

Plus de pygmées chez les Papous !

Ce titre fait référence à un article écrit lors d’un précédent voyage « Des pygmées chez les Papous » où nous vous parlions des différentes espèces répertoriées d’hippocampes pygmées que nous avions eu la chance de voir. 

Hippocampe Pygmée Pontohi (Lembeh – Nord Sulawesi)

 

Tortillonné, le minuscule hippocampe pygmée « Denise » se fond dans son habitat (Raja-Ampat – Papouasie Nouvelle Guinée)

 

Cette année, nous avons appris qu’il était fortement déconseillé de les photographier, car la puissance des flashs les tuerait. En effet, ceux-ci n’ayant pas de paupière, ils recevraient une information lumineuse tellement intense que leur minuscule cerveau serait définitivement endommagé. Qu’en est-il exactement? Nous n’en savons rien, mais ceci expliquerait que dans certaines régions, comme Komodo, ils aient pratiquement disparus.

Certes, nous n’en avons pas vu beaucoup, certes le caisson de notre appareil photo à objectif macro était inutilisable, aussi il ne nous a pas été difficile de ne pas se laisser tenter.

Le coup de la panne !

Une panne? Il doit y avoir un responsable

Quoi de plus énervant qu’une panne ! Cela n’arrive jamais au bon moment, jamais à la bonne heure, toujours quand on est pressé et quand tout est fermé. Une panne, cela tombe jamais bien ….
En voyage, elle nous confronte à notre minable dépendance face au matériel et ça proportionnellement au temps, à l’énergie, aux moyens et assiduité à préparer « tout ce qu’il faut » pour « être tranquille ».

Chaque fois on se dit, cela ne se passera pas comme la fois précédente … alors on anticipe, on emporte multiples petites clés qui permettront de revisser l’écrou qui s’était desserré lors du dernier voyage, on emporte des sangles de masques et de palmes en double, on vérifie les batteries, les piles, les chargeurs, on en prend plus qu’il n’en faudrait … et bien non, ça recommence, et toujours là où on ne s’y attend pas.

Durant notre voyage de 2 mois en Indonésie fin 2010,  pas de perte, pas de casse, mais de la panne :

  • Notre petit PC, (instrument devenu indispensable pour le stockage des photos) nous lâche 4 jours avant le départ. On le remplace à la va-vite par son sosie « reclassé » donc pas cher. Pas cher, mais …. le pavé souris nous lâche au bout de 5 jours, et hop, nous voilà obligé de racheter une souris en arrivant à Bali. Pas grave, mais énervant !

 

  • Puis c’est au tour du chargeur de rendre l’âme => l’ordi sera remisé pendant 3 semaines en attendant une nouvelle batterie que nous a fait parvenir notre ami Jean-Marc par le biais de copains qui partaient sur la même croisière que nous … Bon, les textes sont écrits sur un carnet en attendant d’être retranscrits et les photos stockées sur des disques durs externes . Pas grave … mais énervant !

 

  • Un ordinateur de plongée est pris de délire en pleine plongée …. L’affichage passe de 12m à 42 m sans crier gare. Surprenant non ? Mais les conséquences sont prévisibles : l’ordi a enregistré un temps considérable de temps de paliers , suivi d’une alarme de « no dive » rédhibitoire pour 48h. Heureusement une famille prévoyante (américaine) avait 3 ordinateurs de rechange … au cas où !!!! On a attendu 2 jours, changé la pile et hop, c’est reparti … Pas grave … mais énervant ! C’est le même ordi qui, affichera lors d’une plongée de nuit un palier de 46’. Un coup de reset … et ce sera bon pour les plongées du lendemain, mais, il faudra le remplacer pour le prochain voyage. Grrr …

 

En attendant les Mantas, Rocco vérifie ses flashs (Raja Ampat)

    Voilà pour l’électronique ! Passons au matériel photo :
  • Suite au stage photo avec Claude Ruff  nous avons investi dans deux flashes externes. Fiers de nos achats et malgré les quelques kg supplémentaires que cela implique, nous avons débuté chacun avec un flash. Au bout de quelques jours l’un des deux a commencé à fonctionner avec intermittence, puis s’est arrêté net. Grr …. Démontage, changement de piles, alternance d’essais terrestres et sous-marins, mais le constat est là. C’est la panne. Heureusement, il en reste un ! 

 

  •   Le caisson Ikelite de l’appareil de Marc nécessitant obligatoirement une source lumineuse extérieure, un changement de propriétaire s’est opéré naturellement…. Grr … dit Isa! ….. Mais celui-ci prend la tasse très rapidement (joint défectueux ou mal placé ? mal fermé ?). Nous sommes en pleine mer, à plusieurs jours (voire de semaine) de toute ville, donc, plus de flash ni pour l’un, ni pour l’autre. Les deux dernières semaines, nous devons à Rocco, un plongeur italien que nous remercions encore, d’avoir pu finir notre séjour à Lembeh avec son flash.

 

  •   Puis, c’est au tour du caisson Canon du G9 d’Isa : 300 plongées ont eu raison de la charnière et, malgré un essai de rafistolage à l’Eppoxy parl’équipage du bateau, c’est au rizzlan que nous avons assuré l’étanchéité du caisson pendant les 3 dernières semaines. Pas grave …. mais énervant !

 

On a toujours besoin d’un petit rizzlan en voyage

    Un caisson réparé au rizzlan

     

Des pannes, des noyades, des faux-circuits, encore des pannes, rien de grave en fait, mais je voudrais terminer ce billet par le récit d’une plongée où, nous trouvant devant de magnifiques crevettes arlequins (rares), nous nous regardons et ….

  • Marco constate qu’il n’a plus de batterie,
  • les 2 flashs de Rocco tombent en carafe l’un après l’autre,
  • la carte mémoire de Philippe est pleine,
  • Isa a de la buée …
  • Un autre plongeur avait oublié d’insérer sa carte mémoire …..

 

    ….. Dany le guide s’arrache les cheveux et regarde Catherine qui arrive à faire quelques clichés avant que les crevettes ne se sauvent, elles, dans leur trou ….

Crevettes arlequin (Raja Ampat - Indonésie)

Crevettes arlequin (Raja Ampat - Indonésie)

 Merci Catherine pour ces crevettes !

oct.2011

Included or not included?

Le pourboire? un sujet délicat qui peut fâcher !

Rien de plus normal, quand on est content d’un service, de laisser un pourboire. Se faire racketter l’est nettement moins ! Le propos de ce billet se contente de poser quelques questions à travers des situations vécues (bien ou non), sans prétendre vouloir trouver des réponses ou se poser en donneur de leçon.

A qui donner ? Combien laisser ?
Au restaurant, on laisse le pourboire sur la table en partant sans se préoccuper de savoir quelle est la personne qui va l’encaisser. Dans certains pays, il est coutume de laisser une pièce directement à chaque personne ayant travaillé pour vous : alors, le jour de votre départ on voit tourner autour de vous, la personne qui balaie le sable devant votre porte, celle qui change les serviettes de toilettes qui n’est pas la même que celui qui s’occupe de faire votre lit ou …. la liste peut être longue, et c’est incroyable la quantité de personnel employée dans ces infrastructures. Pas de problème pour le principe, enfin …. Mais au bout du compte, à raison de 5 $ pour l’un, 5 $ pour l’autre, le tout multiplié par x …. le calcul est vite fait : un gouffre terrible dans le budget vacances, et de là, à avoir l’impression d’être considéré comme un « porte-monnaie à pattes », le pas est vite franchit.
A Bali par exemple, nous avons eu l’impression qu’il fallait laisser un billet dès que l’on mettait les pieds quelque part, voire pour regarder le paysage : cet esprit mercantile est un peu pénible, malheureusement trop répandu partout dans le monde. Les exemples sont nombreux et reflètent bien souvent un fonctionnement pernicieux, proche du racket, comme à l’aéroport d’Hurgada où l’on vous demande (avec le sourire certes) 2 euros pour avoir du papier toilette. Qui dit mieux !

« Il est coutume de …. » Toute la question est là ! Et dans le monde de la plongée, qu’en est-il ?
La durée de notre voyage en Indonésie (3 mois) et du nombre de situations où nous avons eu à laisser un pourboire (3 clubs de plongée, 3 croisières) nous a permis de constater qu’entre « il est coutume de … » et la réalité, il y a souvent une différence, voire même un gouffre.

Question : le pourboire est-il laissé à la discrétion du client ou devient-il une taxe obligatoire (proportionnelle à quoi ?) dont le pourcentage peut changer suivant la recette du mois ? Et oui, cela nous est arrivé de devoir remettre une enveloppe de la main à la main au patron (ou responsable) des lieux, celui-ci « vérifiant » si notre contribution est correcte ou non. Dans ce cas, face à des regards insistants, voire une phrase carrément explicite, on se retrouve penauds et allons chercher notre porte-monnaie d’où l’on se sent obligé de ponctionner 10,20, 30 euros ? Alors quelle est la limite ? « Le salaires sont faibles et il y a peu de clients sur le bateau … alors vous comprenez, cela ne leur fera pas beaucoup ». Mais est-ce notre faute si le bateau (ou le resort) n’est pas complet ? Autre exemple : en Egypte, où nous sommes allés récemment, il nous a été demandé 30 euros de pourboire par personne et par semaine. Alors là, quitte à être mal vus, nous disons carrément STOP !
Sachant qu’en 2008 le salaire moyen en Indonésie variait entre 400.000 et 600.000 rp (soit environ 40 et 60 $/mois !),et que ces salaires sont plus élevés dans le milieu de la plongée, il n’est pas très difficile de faire une évaluation rapide de ce que peuvent représenter les pourboires. Mais qui cela arrange-t-il ?

Heureusement, dans certains clubs (ou certains bateaux), lil est clairement établi que la contribution de chacun est « libre », mise dans une boite ouverte une fois par mois (ou en fin de croisière) et dont le montant sera réparti entre tous les membres du personnel. Car si nous plongeurs, sommes en contact avec le guide ou le marin du bateau, nous ne sommes pas en contact avec toutes les petites mains qui travaillent dans l’ombre, gonflent les bouteilles, s’occupent du matériel (le votre) etc … Nous ne les voyons jamais et pourtant elles sont indispensables au fonctionnement du club. C’est clair pour tout le monde : les clients et tout le personnel.
Malgré ce souci d’équité, certains guides comptent sur un certain favoritisme et espèrent avoir un billet supplémentaire, parce qu’ils vous ont montré une jolie bébête ou qu’ils vous ont fait l’honneur de plonger avec eux. Mais n’ont-ils pas fait rien d’autre que leur travail ?

Oui, ce sujet est délicat, oui, ce sujet peut fâcher … mais est-ce une raison pour ne pas l’aborder ?

Une histoire de phare

12/09 – Une histoire de phare
Qui a dit que nous n’avions pas préparé suffisamment à l’avance nos bagages ? Qu’importe, mais il faut quand même raconter les aventures que nous avons eu avec notre Green Force, un phare de plongée réputé pour son autonomie, sa modularité et sa portabilité. Profitant d’une remise exceptionnelle au Vieux Campeur (VC), nous l’avons acheté en juin pour constater assez vite que celui-ci n’avait pas la tenue de charge annoncée. Retour au SAV, récupération en juillet, test dans la baignoire (jolie lumière soit dit en passant).

Test de phare dans la baignoire
Test de phare dans la baignoire

Même problème, on retourne mi Aout au VC et acceptons, après discussion avec les vendeurs de le retourner au SAV. Délais annoncés 3 semaines, soit quelques jours avant notre départ. Trop court… On nous assure que tout sera fait pour que nous récupérions le phare le 5 septembre…. Evidemment, il fallait s’y attendre, le 8, pas de nouvelle du-dit phare, coup de stress au service SAV du Vieux Campeur, ils se démènent comme il faut… jusqu’au mercredi 18h, le départ étant le jeudi matin. Le niveau stress passe en alerte rouge, finalement nous nous retrouvons avec un nouveau pack (non testé). Ouf, retour à la maison… cela nous a pris juste quelques heures et mangé le petit capital énergie qui nous restait ! Il est 19h 40 quand nous constatons qu’il manque une pièce maitresse du phare : le flexible. Le magasin fermant à 19h 30, on vire à l’état cyclonique et bondissons sur le téléphone : le n° est bon, cela sonne … attente, quelqu’un décroche, il reste une personne au service plongée…. RV pris à l’angle d’une station de métro pour récupérer le flexible qui était resté dans la boutique. Le phare est complet, enfin, nous testerons ses performances lors de la première plongée. Et dire qu’on s’y était pris 4 mois avant. Plus tard, je repenserai à l’histoire de notre ami Denis qui s’est retrouvé dans le port de Douvres sans le n° de tel de son contact anglais !