Archives de catégorie : Journal de bord

Récits de nos voyages

Avril 2015 – Laha, 10 jours au sein de la Mecque de la Muck

Poisson Rhinopias (Weedy scorpionfish) – Une particularité de la baie de Ambon

Laha, petit village situé en face de Kota Ambon (Moluques), abrite pas moins de trois centres de plongée. C’est dire si l’endroit est prisé des plongeurs et la réputation de cette baie où l’on ne vient que pour « le petit » ne fait que croitre depuis quelques années. C’est avec le club Blue-Motion que nous découvert la richesse de la faune sous-marine de cette baie.

Ambon (Moluques – Indonésie)

Comme dans la gastronomie où les régions se distinguent par leurs spécialités culinaires, le monde de la muck-dive a ses particularités. A Lembeh, nous avions pu découvrir différentes espèces de pieuvres (coconut octopus, blue ring octopus, mimic octopus …) quasiment à la carte. Ici, aux Molluques, il y a le « Ambon scorpion-fish » (que l’on trouve d’ailleurs dans d’autres endroits) et depuis peu le « Psychedelic Frogfish » (espèce endémique que  nous n’avons pas vu…).
Au-delà de ces « particularités » notoires, c’est surtout la concentration et la variété des espèces rencontrées qui font la réputation de cette baie :

–  Le poisson rhinopias :

S’il semble se cacher des plongeurs qui tels des paparazzis pistent le scoop, nous avons eu la chace de rencontrer plusieurs congénères de cette famille étrange : le « Paddle-flap scorpionfish » (Rhinopias eschmeyeri) et le non moins étrange « Weedy Scorpionfish » (Rhinopias frondosa) qui se décline en plusieurs coloris : rose, vert, pourpre …. En dénicher un est un exploit car les spécimens sont rares. Notre guide, Ari (surnommée Arinopiace!) n’avait pas son pareil pour les trouver!

Paddle Flap Rhinopiace (Kampung Baru – Laha – Moluques)
Rhinopias Frondosa ou Weedy Scorpionfisch (Laha – Moluques)
Rhinopias Eschemeyeri  ou Paddle-flap Scorpionfish (Laha – Moluques) 

– Autre spécialité du coin très prisée : les frogfish.

Ces poissons crapauds rampent sur le sable et sont vraiment rigolos à observer : plantés sur leurs pattes, ils attendent la venue de petits poissons qu’ils attrapent grâce à la grande épine qu’ils agitent, tel un leurre au-dessus de leur tête. N’oublions pas qu’ils font partie de la famille des « anthénaires » ! Parfois ils « décollent » de leur base pour se poser quelques centimètres plus loin. Mais au bout du compte, ils bougent et, d’une plongée sur l’autre, on n’est pas sûr de les retrouver. Petits, gros, oranges, bruns, marrons, noirs … ils se fondent dans leur habitat et seuls des yeux exercés peuvent différencier une éponge de ce poisson-crapaud de mêmes couleurs.

Frog fish (Laha – Moluques)
Orange vif, ce poisson crapaud ressemble à s’y méprendre aux éponges (Laha – Moluques)

Pendant 10 jours nous avons scruté les fonds de cette portion de la baie de Ambon (Laha 1 – Laha 2 – Laha 3 …), nous sommes allés « faire les poubelles » sous le port (Twighlight Zone) où, au milieu de détritus les plus variés, nous avons trouvé des poissons fantômes « velours » ou « épineux » , des poissons-pierre d’estuaire, des poissons scorpions diable, de nombreuses murènes à œil blanc ou étoilées, des mandarins visibles en plein jour, des hippocampes, des crevettes mantis, des crevettes arlequins avec leurs bébés qui nous ont ravis et autres espèces dont voici quelques spécimens…

Ghost pipe fish – poisson fantôme (Laha – Moluques)
Juvénil de platax (Laha 2 – Moluques)
Poisson feuille – Leave fish (Laha – Moluques)
Crevette arlequin avec ses bébés (Twighlight zone – Laha)
Scorpion fish (Twighlight Zone – Laha)
Crevette boxer (Laha ponton – Moluques)

Un monde étonnement coloré de jour comme de nuit où, pour la première fois nous avons admiré une danseuse espagnole avec sa magnifique robe rose, des seiches flamboyantes violettes et jaunes ou un Cat shark qui a jailli sous la lumière de nos lampes.

Cat Shark (Laha – Moluques)
Danseuse espagnole (plongée de nuit – Laha – Moluques)
Seiche flamboyante (Laha – Moluques)

Avril/Mai 2015 – trois lieux, trois structures, trois façons de plonger ….

Toujours fidèles à l’Indonésie, durant un mois 1/2, nous avons fait trois expériences plongées bien différentes les unes des autres :

Club, croisière, resort ... 3 expériences différentes

Indonésie 2015 – Et c’est reparti

du 16 avril au 4 juin 2015

Un trajet tiré aux cordeaux! Minimiser les finances, les déplacements et les vols intérieurs (on a trop galéré l’an passé avec les kgs de nos sacs plongée et photos), optimiser le temps passé à chaque endroits, maximiser  le tout quoi! :

  • Jakarta pour se remettre du décalage horaire, voir l’équipe de Wallacea et faire les marchés
  • Ambon (Molluques) : au programmes des plongées muck et essayer de voir (et donc photographier) le tout récent découvert  « psychedelic rhinopiace »
  • retrouvailles de copains sur le resort d’Alor qu’on aime tellement: belles plongées et bonne ambiance en perspective
  • Kupang dont on ne connait que l’aéroport: capitale du Timor, il parait que l’artisanat y est riche, il faut qu’on aille voir ça

Un programme bien sage … mais qu’on a hâte de savourer et de faire partager!

Mai 2014 – 10 jours de plongées autour des îles Komodo

Komodo ? Réputé pour ses varans, réputé pour ses courants !
Komodo ? Réputé pour ses fonds marins ainsi que de la profusion de poissons
Komodo ? On en rêvait … nous l’avons fait.

Tombant sur Angel Reef (Komodo)

Nous sommes partis de Labuandbajo (Flores – Iles de la Sonde) pour rejoindre Denpassar (Bali) à nouveau sur l’Ambai, décidément notre bateau préféré !

De Labuandbajo à Denpasar (Bali): croisière Komodo avec Wallacea

Komodo ? On a adoré … et on s’est demandé pourquoi nous n’y étions pas venu plus tôt. A cause des conditions difficiles ? On nous avait parlé de courants de dingues, nous avons même vu des amis revenir avec les doigts écorchés d’avoir eu à s’accrocher sur les rochers….. Mais finalement du courant, nous en avons affrontés de puissants aux Raja Ampat ou à Alor. Sans compter des courants « machine à laver » comme à Bunaken.

Platax (Nusa Kode – Komodo)

Alors, est-ce la vraie raison ? Peut-être que notre insatiable besoin d’aller toujours plus loin, toujours plus à l’Est en Indonésie, de frôler les limites territoriales … mettait Komodo « trop » accessible. Quelle erreur de notre part.

Coucher de soleil sur Komodo

Pendant ces 11 jours (ce qui est beaucoup pour une croisière Komodo) nous avons profité des nombreux sites qu’offre le Parc, plonger et replonger sur des spots dont on ne s’est pas lassés : du gros, du petit, du bleu, des coraux etc … je me répète encore et encore …

Sites de plongées du Parc National de Komodo

Jean-Michel, le « boat master » (dit aussi le cruise director) connaît non seulement les sites comme sa poche mais également les courants, les marées … et la réussite d’une croisière tient souvent à la compétence, l’enthousiasme, la connaissance des lieux d’un boat director !

Jean-Michel, notre cruise-director sur l’Ambai (croisière Komodo)

–       « Les courants ne sont pas favorables ? Je vous réveille 1/2heure plus tôt »

Tombant sur Angel Reef (Komodo)

–       « La marée est montante, les vents sont trop forts ? on modifie le trajet et on découvrira ce site quand les conditions seront plus propices »

– « Cette plongée est sublime. Je veux que vous la fassiez dans des conditions optimales »

Platax (Castel Rock – Komodo)

 

Poissons cochers dans le bleu de Castle Rock (Komodo)

– « Amateur de petits, c’est le moment de mettre vos objectifs macro … »

Pseudoceros ferrugineus ou plathelminthe rouille (Serikaya – Komodo)

 

Nembrotha purpureolineata (Serikaya – Komodo)

 

Ver plat ou Nudibranche? (Nusa Kode – Rodéo – Komodo)

 

Crabe orang-outang et crevette péricliménès sur Corail bulbe (Three Sisters – Komodo)

 

Crevette (Nusa Kode – Komodo)

 

Swimming Crab (Serikaya – Komodo)

 

Poisson faucon sur huitre (Pillarsteen – Komodo)

– « Les mantas ? on va les voir, ne vous inquiétez pas… » Effectivement nous en avons vu.

Raie Manta (Lankoi Bay – Komodo)

 

Raie Manta (Lankoi Bay – Komodo)

– « Ce soir, plongée de nuit : si vous n’en faites qu’une seule, ça doit être celle-là. Un lieu pour les photographes. En attendant, admirez le paysage! ».

Coucher de soleil sur les îles de Komodo

 

Encore un coucher de soleil. On ne s’en lasse pas! (Komodo)

 

Crabe décorateur (Dunia Kecil – Komodo)

 

Epines d\’oursin (Serikaya – Komodo)

….et l’on sentait son plaisir et sa volonté à nous faire partager ces sites qu’il aime tant.

Nous avons navigué à travers les îlots pelés, rencontrés les vendeurs de perles dont la vie ne doit pas être facile, sommes allés « visiter » ces fameux varans – moches et peu avenants. Impressionnantes créatures qui ne donnent pas vraiment envie de les caresser ! Quand on voit la diversité et les couleurs que nous offre les fonds sous-marins.

Pelées, les îles de Komodo (Three Sisters – Komodo)

 

Affreux Varans de Komodo! (Rinca – Komodo Islands)

 

Vendeur de perles (Komodo)

Et ça, c’était sublime, car effectivement nous avons eu l’impression d’être des privilégiés à qui l’on fait des cadeaux : être seuls sous l’eau, avoir les poissons pour soi tout seuls, avec quasiment pas de courant…

Banc de platax dans les profondeurs (Moyo – Komodo)

 

Rascasse sur corail (Three sisters – Komodo)

 

Gobie sur Ascidie (Three sisters – Komodo)

 

Petite Blennie montre son nez (Nusa Kode – Komodo)

 

Sea Apple (Three Sisters – Komodo)

 

nudibranche famille Phyllidia (Sabayor Kecil – Komodo)

Cet enthousiasme a été communicatif : les palanquées sortaient de l’eau avec la banane, les soirées étaient joyeuses et animées … Bref, une ambiance du tonnerre à laquelle l’équipage n’a pas été étranger.

Equipage de l Ambai – Une joie communicative

Sûr ! Cette croisière, haute en couleur, on s’en souviendra !

Saveurs, épices … la gastronomie aux Banda

Le Lonely Planet l’a dit : « il y a aux Banda une tradition culinaire liée au passé, la route des épices ».

La noix de muscade, présente même sur les portails en fer forgé (Banda Neira – Moluques)

Celle-ci valut aux îles Banda d’être une proie pour les hollandais et les anglais qui s’en disputèrent allègrement et pendant plus de 200 ans la propriété.
La trace de ces longues périodes d’occupation est visible dans toute l’île où l’on trouve des rues pavées à 4 voies,

Enfouis dans la végétation, des restes des fortifications (Banda Neira – Moluques)

d’anciennes habitations coloniales, des vestiges de la Compagnie des Indes Orientales (la V.O.C) sur les maisons,

Vieux cadenas de la Compagnie des Indes (Banda Neira – Moluques)

le fameux fort Belgica de pure style Vauban (lieu stratégique de défense)… et ce, jusque dans l’hôtel Maulana où trônent des canons authentiques (pour plus d’informations, on peut lire le très intéressant article trouvé sur le site Baliautrement)

Dans la cour de l\’hôtel Maulana, des canons témoignent des guerres passées (Banda Neira – Moluques)
Vestige d’une autre époque – Hotel Maulana (Banda Neira – Moluques)

Si ces habitations font partie du passé, le présent a su conserver la culture des épices ainsi que l’art de les accommoder: muscade, clou de girofle et noix de kenari sont les principales épices que l’on trouve ici.

Séchage de noix de kenari (Banda Neira – Moluques)

C’est la première chose que l’on voit quand on descend du bateau: sur les nombreux étals installés dès que le ferry est annoncé, s’amoncellent des petits sachets de toutes tailles où clous de girofle, noix de muscade, poivres divers et clous de girofle titillent le nez du voyageur.

Etal d’épices dans les rues de Banda Neira (Moluques)

Plus loin dans les ruelles, des écorces sèchent au soleil. Nous apprendrons par la suite que c’est l’enveloppe, le fruit de la noix de muscade.

La bogue de la muscade est mise à sécher avant d’être transformée (Banda Neira)

Nous ne connaissions pas la noix de kenari au goût si particulier proche de la noix de Macadamia et dont la forme se rapproche de nos amandes. Pillée, grillée, en lamelle, en nougat, dans des plats en sauce ou dans les salades, la noix de kenari est un pur régal. Il faut goûter les aubergines à la noix de kenari, une spécialité des Moluques… Hum !!!!

Quant à la noix de muscade, notre cuisine occidentale l’utilise principalement pour relever des plats en sauce, le fromage et … le vin chaud. Ici, elle est partout: râpée ou concassée, elle donne aux plats de la cuisine des Banda, une note particulière et a, paraît-il, un pouvoir psychotrope. On la retrouve dans les légumes, dans la soupe, comme ingrédient principal dans l’assaisonnement de boulettes de poisson, comme celles que nous avons goûtées au Mutiara Guest-House.

Noix de muscade séchant dans les rues de Banda Neira (Moluques)

Si nous n’utilisons que la noix, ici, rien ne se perd: la fine couche dentelée orange vif qui entoure la noix, le macis, est utilisé pour les plats au curry (comme en Inde d’ailleurs).

Muscade entouré de sa pellicule, le macis, juste après la récolte (Banda Besa – Moluques)
Séchage du macis (Banda Neira – Moluques)

Mais le plus étonnant est l’utilisation de la bogue de la muscade : cuite avec du sucre pendant de longues heures, elle donne une confiture un peu aigre faisant penser à de la gelée de framboise; séchée, confite, parfois épicée, elle ressemble à du gingembre confit.

Nous sommes allés voir ces plantations :

De l’arbre de Kenari, on récolte une amande délicieuse (Banda Besar – Moluques)

l’arbre de kenari, immense, protège le muscadier du soleil,

Muscadier (Banda Besar – Moluques)

l’écorce du « cannelier » fut découpée sous nos yeux afin d’en goûter et respirer la saveur,

Découpée à même le tronc, l’écorce de canelle (Banda Besar – Moluques)

nous avons pu voir comment, à l’aide d’un système ingénieux se récoltait la muscade. Superbe ballade au frais, plaisir des yeux et … des narines.

La muscade, le macis et la bogue (Banda Besar – Moluques)

Les îles Banda, point de départ de la route des épices? Pour nous, ce sera le point de départ de la croisière « plongée gastronomie » que nous avons organisée avec Wallacea sur l’Ambai en mai 2015. C’est pour cette occasion que la page « spicyploufagain » a été créée.

On a aimé … Ikan Dive (Bali)

Ikan Dive (Bali – Indonésie)

A Padangbai, Ikan Dive
Ikan Dive est situé à l’Est de Bali à Padangbai

 

La plage familiale de Padangbai et ses embarcations typiques

 

Comment l’avons-nous connu? par Valérie de Mantaleau

Ce qui nous a séduits :

  • La réputation de Bali
  • Les contacts rapides et efficaces
  • La souplesse et l’organisation
  • La gentillesse et l’efficacité de Claire

Pourquoi nous y sommes retournés :

  • On ne va pas à Bali sans aller voir Claire!
  • Le calme de Padangbai
  • Les contacts avec Claire qui se sont poursuivis au fil des années
  • Les circuits à la carte
  • Un rapport qualité/prix sans faille
  • Les rizières et les marchés de Bali

Ce que nous y avons fait :

Pour toute information, contacter Claire

On a aimé … Alor Divers

Alor Divers (Est des Iles de la Sonde – Indonésie)

Allez à Alor se mérite, mais à l’arrivée, quel plaisir !

Alor Divers, une plage déserte réservée aux seuls plongeurs
Eco-resort de Alor Divers (Pentar – Est des Iles de la Sonde)
Face au resort de Alor Diver, le volcan

Comment l’avons-nous connu? par Jérôme de Wallacea Dives Cruise

Ce qui nous a séduits :

  • la réputation, les photos
  • les contacts rapides et efficaces
  • l’île Robinson à l’autre bout du monde

Pourquoi nous y sommes retournés :

  • Le souvenir d’un séjour hors pair
  • Le lieu , le calme, la plage, les gens
  • Le contact exceptionnel avec Gilles et Neya
  • Les plongées au large de Pentar ainsi que le House Reef qui réserve parfois bien des surprises
  • La faune et la flore préservées
  • les couchers de soleil
  • Le confort des bungalows
  • La barque qui vous emmène
  • et pour tout le reste …

Ce que nous y avons fait :

  • 2 séjours en Oct 2010 et avril 2014…
  • de sublimes plongées
  • de superbes rencontres
  • du farniente dans les hamacs …

Pour toute information, contacter Gilles
Voir également notre album photo (N° 1 – oct 2010)

Les enfants de Banda Neira

Trop mignon …

Ils sont là, ils sont partout, souriants, joueurs, accueillants, curieux, taquins …. Comme tous les enfants, dirions-nous …

Enfants de Banda Neira

 

Partie de foot dans la cour de l’école (Banda Neira)
Rencontre dans les rues de Banda Neira …

Ils sont venus vers nous, ont demandés à ce qu’on les prenne en photos et on a ri ensemble quand ils ont découvert leur bouilles dans l’appareil … Comme tous les enfants, direz-vous.

Pose et sourires dans les rues de Banda Neira

Ils sont venus vers nous, demandant dans un anglais impeccable comment nous nous appelions, d’où nous venions, ce que nous aimions, quelle était notre couleur préférée, depuis combien de temps nous étions en Indonésie, si nous aimions Banda Naira. Une liste de questions, joliment formulées, et, à chacune de nos réponses, ils nous expliquaient qui ils étaient, où habitaient les parents, les grands-parents, le nom de leur frère, le nombre d’enfants dans la famille … Puis ils nous ont appris qu’ils avaient un professeur d’anglais, dans le village. Apparemment seuls les garçons y ont eu droit, ou seuls les garçons ont osés nous aborder. Possible aussi…

Le foot ... un jeu universel (dans les rues de Ba,da Neira)

En fin de journée, ils envahissaient le pré au bord de l’eau qui se trouvait au pied de notre chambre et nous assistions avec plaisir à leurs jeux

Saut sur la jetée de Banda Neira

aux glissades sur l’herbe, aux passes de ballons, aux baignades pleines de rires et de facéties,

Saut sur la jetée de Banda Neira

s’accrochant à la corde d’un bateau qui passait par là et se faisant tirer sur plusieurs mètres jusqu’à ce que la poussée soit trop forte,

Même en route, un bateau est une aire de jeux
Se faire tirer par un bateau …

s’éclaboussant les uns et les autres ou restant tranquillement assis dans les bras de leur mère, les pieds dans l’eau à deviser …

Moment de détente familiale (Banda Neira)

Jeux d’enfants de partout, direz-vous.

Parmi eux, des mères baignent leurs jeunes enfants et se délassent. Leurs visages changent, se détendent. Moment de tendresse.

Mères et enfants se baignant devant l\’hotel Maulana (Banda Neira)
Moment de tendresse …

Dans les rues de Banda Neira du matin au soir,

Les grimaces, universel …

nous avons aimé les rencontrer à pied ou en vélo, seuls ou en bande, sur le chemin de l’école avec leurs uniforme

Collégiennes en uniforme dans les rues de Banda Neira
Ecolier dans les rues de Banda Neira

ou à la sortie de la mosquée, les petits entourés par leurs ainés, les petites filles habillées comme des princesses, quoique souvent voilées et parfois mères, même très jeunes.

Pas comme tous les enfants du monde ….

On a aimé : Wallacea Dive Cruise (Indonésie)

Wallacea Contact : Jérôme Doucet

Wallacea bateau
Wallacea – Le Paitsubatu (oct. 2009)

Comment l’avons-nous connu? Au salon de la plongée (Paris janvier 2009)
Ce qui nous a séduits :
– la quantité d’informations et des tuyaux communiqués sur l’Indonésie (le tout désintéressé: nous avons presque du insister pour obtenir son programme et sa plaquette). C’est à partir des contacts avec Jérôme que nous avons commencé à mesurer que notre projet était jouable.
– les commentaires élogieux trouvés sur BMPP
– les prestations proposées : le bateau, les itinéraires proposés.

Ce que nous avons fait :

  1. Croisière Sulawesi Nord sur le Paitsubatu (Octobre 2009) : Bunaken, îles Bangka, détroit de Lembeh, îles Sangihe

Articles associés :

2 – Croisière Raja-Ampat sur le Paitsubatu (décembre 2010)

Articles associés : Des pygmées chez les Papous!

Voir également l’album photos sur les Raja-Ampat

3 –  Croisière Raja-Ampat sur l’Ambai (mars 2014)

Articles associés :

L’Ambai, au large de Komodo (mai 2014)

4 – Croisière Komodo sur l’Ambai (mai 2015)

5 – A venir … Une croisière thématique « plongée/gastronomie » autour de la route des épices en mai 2015 , une collaboration spicyploufagain et Wallacea : A150503 croisiere gourmande

Plus d’informations : http://www.wallacea-divecruise.com/index-fr.html

Mise à jour Juillet 2014

Avril 2014 – Dans la cuisine du Mutiera (Banda Neira)

Au Mutiara (Guest-House à Banda Neira), c’est l’heure de la préparation du diner : comme tous les soirs, 15 personnes sont attendues ce soir.

Dili, la chef cuisinière aux fourneaux (Mutiara guest-house - Banda Neira Moluques)

Vers 16h, Dili, (la femme de Abba, propriétaire des lieux) se met aux fourneaux : 2 petits feux posés à 50 cm du sol (c’est moins fatiguant pour le dos) suffiront pour préparer tous les plats.

Les fourneaux de Dili (Mutiara Guest House - Banda Neira Moluques)

Au menu ce soir, le thon est à l’honneur : soupe aux boulettes de thon, salade Banda, aubergines à la sauce Kenari, galettes (ou burger) de thon, Gado-Gado (légumes à la sauce cacahuètes) ainsi que, comme tous les soirs, un poisson grillé au barbecue, suffisamment gros pour que tout le monde soit servi abondamment.

La sauce cacahuète du gado-gado (Mutiara - Banda Neira Moluques)

Tous les produits sont frais, achetés au marché et, tout en me montrant les différents ingrédients nécessaires au diner, Dili m’explique que l’on trouve peu de fruits et légumes sur l’île. Pourtant l’eau est abondante et les terrains fertiles, mais vivre de la noix de muscade semble plus facile que de cultiver un potager ! Facile peut-être, mais rentable ? Cela est une toute autre question…

Tout en parlant, Dili s’affaire : le thon est coupé en morceaux, citronné, une partie sera mixée, une autre grillée… puis mis de côté. Elle attrape une poignée de légumes, la jette dans l’eau bouillante, met dans un mixer un mélange d’ail, de piment et d’échalotes. Les gestes sont sûrs, rapides, à croire qu’elle a plusieurs mains. Pendant ce temps, sa fidèle assistante a râpé de la noix de coco qu’elle mouille à l’eau, la malaxe puis filtre le jus : on obtient ainsi un lait de coco gouteux, épais. Elle recommencera deux fois la même opération, remplissant 3 bols de densités différentes qui serviront soit comme base de sauce, agrémenter un bouillon ou autre … Pour le gado-gado, la pâte de cacahuète est déjà prête: elle en a préparé 3 kgs la semaine dernière et déjà, elle arrive à la fin de son stock. Et là encore, ce n’est pas une mince affaire: piler les cacahètes jusqu’à obtenir une pâte épaisse, puis mélanger avec du sucre de palme et quelques autres substances secrètes!

Pâte de cacahuète (Mutiara Guest-House - Banda Neira - Moluques)

Dehors, sur le barbecue, le poisson grille. Il cuira à feu très doux pendant 2 heures et sera servi moelleux, accompagné d’herbes coupées.
Une odeur émane des fourneaux : dans le wok grésille de l’huile de coco ainsi que de la citronnelle, un mélange de choux, de carottes et d’oignons, les légumes verts, comme les haricots sont toujours cuits en dernier. Ils seront croquants, à peine cuits. J’attrape un « économe », épluche, coupe en tronçons les quelques carottes manquantes. Ce sera ma modeste contribution, préférant me faire toute petite dans u coin de la cuisine, afin de ne pas déranger. Dili rit …

Noix de kenari séchées (Banda Neira - Moluques)

Petit à petit, les plats prennent forme : on confectionne les boulettes de thon qui iront dans un bouillon, les galettes de thon assaisonnées avec de multiples ingrédients seront passées au wok (toujours dans l’huile de coco).
La noix de kenari a été pilée, mélangée à du piment, de l’ail, de l’échalote, du galenga. Ce mélange sera la base du curry auquel on ajoutera du lait de coco, tout d’abord un peu du 3ème jus pour mouiller puis ensuite le bol entier de la première pression. Couleur, odeur, saveur … je ne me contente plus de regarder, je goute. Dili me demande mon avis sur l’assaisonnement.

Sur les fourneaux de Dili, la sauce de kenari mijote (Mutiara Guest House - Banda Neira - Moluques)

ail, échalottes... (Mutiara guest-house - Banda Neira - Moluques)

Garam ? Faut-t-il ajouter du sel ? Elle sort d’un placard le sel, d’un petit sac suspendu des oignons, d’un bol du frigo des légumes, d’un seau posé sur le sol les noix de kenari…. Quelle organisation ! Un marteau apparait dans ses mains, elle concasse une noix de muscade qui ira dans un bouillon, ainsi que la pâte de crevette, une tige de citronnelle, des légumes dont j’ignore le nom … je perds le fil des opérations.

Les plats en attente s’accumulent sur le plan de travail, la sauce kenari est prête, Dili la verse sur les aubergines déjà grillée. Hop, une poignée de céleri coupé (fait office de persil plat), un peu d’oignon grillé et le plat est terminé. Les finitions se feront sans moi, une façon de préserver quelques secrets ?
J’ai l’impression d’avoir reçu un immense cadeau : l’honneur de partager les 3 heures de préparations de ce qui s’est avéré être un véritable festin.

Demain, nous irons visiter la plantation de Abba, là d’où viennent la muscade, le clou de girofle, la cannelle de Dilli