Archives de catégorie : Indonésie – 2009

De Labuan Bajo à Ambon sur le « Tidak Apa Apa »

Le  » Tidak Apa Apa  » (Komodo Sailing)

Au matin du 2/10, le Tidak Apa Apa lève l’ancre : direction Ambon (îles des Molluques). 13 jours de mer pour arriver à destination et plus de 20 plongées.

De Labuandbajo (Flores) à Ambon (Moluques)

Les côtes de Florès s’éloignent, petit à petit les îlots disparaissent et, à part les iles où nous accosteront pour plonger, nous aurons les flots pour seuls voisins … hormis quelques bateaux de pêcheurs rencontrés de-ci et de-là, les oiseaux, les dauphins et des poissons volants. Les téléphones et les connexions internet ne passent plus. Enfin seuls!

 

Bateau de pêcheurs dans les eaux de Taka Bonerate

 

Pêcheurs au large de Wakatobi

 

Pêcheur au large de Wakatobi

 

Bertrand et Nicole, fondateurs de Komodo Sailing et maîtres des lieux, nous font la présentation du bateau et des membres de l’équipage :
Le Tidak Apa Apa est un « phinisi »,, voilier traditionnel indonésien en bois de fer, fabriqué dans le chantier naval de Tanah Beru, près de Bira dans le sud de Sulawesi . C’est également de là que sont originaires les 3 membres de l’équipage, des hommes de la mer nommés des «orang-laut » : Kariono, le capitaine du bateau, Subandi, le chef cuisinier et Basri, le chef mécanicien.

 

Kariono, le capitaine (Tidak Apa Apa)

 

Subandi, le chef cuisinier (Tidak Apa Apa)

 

Basri, le mécanicien (Tidak Apa Apa)

 

Le bateau est aménagé avec goût et tout est nickel. Prévu pour 8 personne, l’espace est collectif, mais on est loin des couchettes que l’on trouve parfois sur certains bateaux de croisières : ici 4 lits à baldaquins, des serviettes, sarongs et paréos pour chacun, des sanitaires en commun avec vue sur mer, mazette !

Quant à la cuisine, chapeau au cuisinier qui se met en 4 pour nous concocter de bons petits plats à tous les repas : barracuda grillé, tartares de thon relevé au citron vert, gingembre et citronnelle, bouillabaisse indonésienne (soto madura, sauce bumbu), poulet curry sauce coco (kelaps), poulet frit (tenung bumbu), dorades coryphènes … et autres spécialités du, des chefs (car Bertrand met souvent la main à la pâte). Le nerf de la guerre !
Le temps passe vite, les jours se suivent et ne se ressemblent pas : plongées (3 par jour si on est sur site) et temps de navigation (2jours ½ d’affilée pour relier l’archipel des Wakatobi à Ambon) : dans ce cas, tout l’équipage ainsi que Bertrand et Nicole se relaient à la barre.

Bertrand à la barre du Tidak Apa Apa

Pendant ce temps, nous on bouquine, rêvassons, trions nos photos, admirons les levers/couchers de soleil, regardons la mer … ou mettons à jour quelques textes. Quelle activité!

Rêveries entre deux plongées

 

ça bosse sur le pont !

 

Coucher de soleil sur Labuandbajo (Flores)

Fin de journée …. Les couchers de soleil sont sublimes,on se retrouve tous autour de la table à regarder les cartes de navigation,

 

Coucher de soleil au large des Wakatobi

 

Carte marine des îles Taka Bonerate

 

Et puis, les questions existentielles : «alors, la prochaine plonge, on la fait où ? » « t’as vu quoi ce matin ? et ce truc là, ça s’appelle comment ? » …. On sort les bouquins, comparons nos paramètres, échangeons quelques blagues, finissons de remplir nos carnets de plongée …. et à 21h, comme les poules, pipi, les dents (pas pour les poules), dodo, et au lit. Demain, nous serons debout au lever du soleil, prêts à retourner à l’eau.

Indonésie 2009 – II : Bali

De Roissy à Bali

Des zéros, y’en a trop !

Septembre 2009 : à Padangbai, Ikan Dive

12/09 : début de Safari

13/09 : traversée de Bali

14 – 15/09 : parc de Permuteran (NO de Bali)

16/09 : Purit Jati, un monde de lilliputien 

17/09 : retour vers l’est de Bali

18/09 : lever de rideau sur le Liberty

Plongées sur Amed et Tulamben

22/09 : de Amed à Padangbai

23/09 : la première manta !

25/09 : Banane sur le bateau et cerise sur le gâteau 

28/09 : Ubud, dernière étape balinaise 

On a aimé Ikan Dive

7/10- sortie en ville (Waha, île de Tomia – WakaTObi)

Après une nuit de houle où le monde a fort peu dormi, nous mouillons face au village de Waha, au nord de l’île de Tomia (le « TO » de Wakatobi).

Île de Waha (Wakatobi - Sulawesi)
Île de Waha (Wakatobi – Sulawesi)

La mer est calme, et, après deux « petites » plongées cool , nous décidons de faire un tour en ville.

]Pour l’occasion, une belle chemise, un tee-shirt blanc, un pantalon propre, et, les crocks remisées depuis 1 semaine au fond de la cabine font leur retour à la sur face.

En route vers Waha (île Tomia - Wakatobi)
En route vers Waha (île Tomia – Wakatobi)

Basri, le chef mécano, sort l’annexe et nous débarquons à terre. Cela ne tangue pas trop ! Mignon comme tout ce petit coin : des petites chèvres dans un enclos, des gamins qui courent partout et qui nous regardent avec des yeux ronds et des billes souriantes.

Waha (île Tomia)

Des petites maisons colorées sur pilotis (cela permet de gagner de la surface au sol, d’avoir de l’ombre et d’éviter aux petites bêtes de rentrer dans les habitations) …

Waha (île Tomia)

Il émane de ce lieu un calme étonnant et l’on se croirait dans un conte pour enfants ou dans un décor. D’où vient cette impression ? De la couleur des maisons aux teintes pastel ? de la végétation, du regard des habitants qui vaquent tranquillement à leurs occupations ?Nous ne le savons pas exactement? Nous oserons quelques photos des lieux en prenant garde de ne déranger personne (du moins nous l’espérons).

 

Dans les rues de Waha (Wakatobi)

Très vite, notre présence est repérée : derrière nous, le groupe de gamins grandit, nous les entendons plutôt que les voyons : le son des savates glissant sur le sol s’amplifie au fur et à mesure que nous avançons dans le village. De jeunes ados, les plus hardis, viennent nous voir, prononcent quelques mots d’anglais passe-partout : What’s your name, Hello Mister, need help ? Sourires, remerciements, curiosité mêlée de timidité. Nous lançons des « Selamat Sore » (bon après-midi), aux gens que nous croisons, nous osons faire quelques photos. Plus loin, nous retrouvons Nicole qui, parlant couramment l’indonésien, engage un dialogue plein de rires avec les enfants.

Ecoliers de Waha (Wakatobi – Indonésie)

 

Distribution de bonbons, « salut, comment ça va ? ça va très bien, et toi ? ». Chacun répète consciencieusement ces quelques mots, cela sera utile un autre jour avec de nouveaux étrangers. Faire comprendre que nous venons de France déclenche à chaque fois la même réaction : Zidane !

Kaka Bia, un point sur la carte

5/10 – Après 2 jours et 7 plongées sur l’archipel de Taka Bonerate, cap vers l’est pour atteindre un petit point sur la carte : Kaka Bia
Kaka Bia, tel est donc le nom de cet îlot, Bertrand et Nicole n’y ont jamais plongé, ils en ont juste entendu parler « allez-y, cela vaut le coup ». Découverte donc.

 

Taka Bonerate (Sites de plongée)

Notre arrivée est saluée par des dauphins qui semblent guider le bateau, tandis qu’au-dessus de nous des oiseaux effectuent des vols en piqué.

 

Vols d’oiseaux sur Kaka Bia (Taka Bonerate)

 

Il y en a tellement que la cime des arbres est toute blanche. Cela frétille et grouille de toute part : bon signe pour nous ! Pas d’âme qui vive, nous sommes isolés de tout.

Ah non, pas tant que ça, car voici 2 minuscules pirogues de pêcheurs qui semblent surgir de nulle part. Mais d’où viennent-ils donc ?

 

Pêcheurs au large de Kaka Bia (Taka Bonerate)

 

Pas le temps d’avoir la réponse, nous voici sous l’eau.
Et là, quelle surprise !
Nous voici dans le monde du gigantisme : tout d’abord des gorgones immenses, puis des éponges barriques toutes plus énormes les unes que les autres.

 

Sublimes gorgones géantes (Kaka Bia – Taka Bonerate)

 

Parfois, on se sent tout petit! (Kaka Bia – Taka Bonerate)

 

Eponges barriques géantes (Kaka Bia – Taka Bonerate – Sud Sulawesi)

 

Accrochées à la paroi, ces éponges ont des formes incroyables : manches à air, masques, gramophones, haut-parleurs, bouches hurlantes …. On s’attend à ce que cela parle, crie, s’anime … mais non, seul le bruit de nos bulles est perceptible. Comment appeler cet endroit?  » Grammophe Reef « , » La Voix de son Maître « ? …

 

Eponges barriques (Kaka Bia – Taka Bonerate – Sud Sulawesi)

 

un grammophone? non une éponge barrique (Taka Bonerate)

 

Plus tard on nous expliquera que la grande quantité de goemond dû aux oiseaux pourrait expliquer le gigantisme de cette faune accrochée (production de nitrates). Cela serait à vérifier.

On se regarde éberlués, la visibilité est excellente, les fonds sont incroyablement intacts, on croise des bancs de thon de fort belle taille, les platax nous accompagnent pendant une bonne partie de la plongée, des tortues mangent tranquillement … nous n’en croyons pas nos yeux … c’est sûr, cette plongée là, restera gravée dans les annales! On se laisse porter, on profite du paysage. Pourquoi s’en priver!

Sur le haut du récif, pas mal de courant :

 

Un motard? non, Bertrand sur le haut de Kaka Bia (Taka Bonerate)

on se plante en drapeau pendant que défilent sous nos yeux des bancs de thon, d’anthias, de vivaneaux, de chirurgiens et bien d’autres ….Cela grouille!

 

Thons dent de chien (Kaka Bia – Taka Bonerate)

1/10/10 – Komodo

Notre départ étant retardé d’une journée (le temps que les membres de l’équipage du Tidak Apa Apa rentrent de chez eux où ils ont fêté la fin du Ramadan), nous allons donner nos premiers coups de palme dans le parc de Komodo avec Dive Komodo, un club tenu par Greg, un australien: 2 plongées où nous avons rencontrés plusieurs requins

Dans les eaux de Komodo, requin pointe blanche

 

Requin (Komodo)

des coraux sublimes,

coraux (Komodo)

une eau cristalline dans laquelle sont amarrées quelques goélettes de croisière, du courant (c’est connu sur Komodo),

Goelette au large de Komodo

de la faune en pagaille,

Thon dent de chien (Komodo)

 

Poissons de verre (Komodo)

de la flore en grande quantité … Mais, quelques images seront sans doute plus appropriées que des beaux discours.

Baliste Clown (Komodo)

 

Gaterin (sweet lips) – parc de Komodo

 

Seiche (Komodo)

 

Arrêt dans une petite crique, le temps de faire un plongeon pour les uns et un baptême pour les autres (en cadeau, ils ont même eu droit à la visite d’une manta !).

 

Baignade à Komodo

Komodo, c’est comme les bonnes choses, une fois qu’on y a gouté, on a envie d’y revenir ! Nous avons été mis en appétit, alors le verdict est tombé : il faudra que nous y retournions, c’est sûr !

1/10 – Labuan Bajo (île de Flores)

1/10 – Bali, c’est Bali …. L’Indonésie c’est autre chose …

 

Départ de Bali, en route vers Flores
Départ de Bali, en route vers Flores

1 heure d’avion depuis Denpassar suffit pour nous propulser dans un autre monde : d’une île à l’autre, nous passons progressivement de la forêt luxuriante à une nature beaucoup plus ingrate, sèche, aride et, d’un prime abord, pauvre.

 

Entre Bali et Flores, vue du ciel
Entre Bali et Flores, vue du ciel

L’arrivée dans la capitale de Flores (Labuan Bajo) nous fait la même impression

Labuan Bajo (rue principale)
Labuan Bajo (rue principale)

fini les boutiques regorgeant de tissus, de fringues, de fruits et légumes, le côté mercantile et touristique, place aux petites échoppes, le marché aux poissons et ses mouches, l’unique supermarché (où l’on trouve quand même à acheter un téléphone), là une « torréfaction » artisanale, là un étal où se bagarrent en duel quelques fruits ou légume… De nombreux « bémos » (sorte de « cars rapides », pour qui connait l’Afrique) vous emmènent d’un endroit à l’autre de l’artère principale pour 2000 roupies (soit à peine 15 cents !). Ici, le monde n’a que très peu évolué, les souvenirs sensoriels de l’enfance ou de nos voyages de routard remontent à la surface. Autre monde, autre temps.

Dans un bémo (Labuan Bajo - Flores)
Dans un bémo (Labuan Bajo – Flores)

Nous apercevons quelques clubs de plongée (normal, nous sommes aux portes du parc de Komodo, réputé pour ses spots sous-marins magnifiques et … ses varans), prenons nos quartiers dans LE cyber-café dont nous enverrons quelques nouvelles et aussi prendre connaissance du gros tremblement de terre qui vient de frapper l’île de Sumatra. Nous n’en avions pas entendu parler : l’Indonésie, c’est grand, très grand, les phénomènes telluriques sont fréquents et surtout, nous sommes de l’autre côté de la faille.
Le chant du muezzin retenti, suivi bientôt comme en écho par 1, puis 2, puis 3 autres. Bienvenue en Indonésie, le plus grand pays musulman du monde ! Nous apprendrons par la suite qu’il est obligatoire de déclarer la confession religieuse sur l’acte de naissance à l’état civil, au même titre que le nom ou le sexe. Par défaut, tout nouveau-né sera musulman.
Au port, nous grimpons dans un petit canot, et Bertrand nous conduit directement vers notre « boat sweet home », le « Tidak Apa Apa » (ce qui signifie « ça va, y’a pas de problème …»).

 

Port de Labuan Bajo (Flores)
Port de Labuan Bajo (Flores)

 

Le "Tidak Apa Apa" (Komodo Sailing)
Le « Tidak Apa Apa » (Komodo Sailing)

En fait, nous ne serons que 7 à bord pour effectuer cette traversée : Kariono, le capitaine du bateau, Subandi le cuistot, Basri, le chef mécanicien, Nicole et Bertrand (les maîtres des lieux et créateurs de Komodo Sailing) et nous deux. Royal ! (voir Apa Apa).
Les marques sont vite prises et nous nous endormons comme des bébés sur le pont,

Le pont du Tidak Apa Apa
Le pont du Tidak Apa Apa

sous les étoiles, la lune et les haubans, bercés par le clapotis de la mer.

Sous les haubants du Tidak Apa Apa
Sous les haubants du Tidak Apa Apa

Au réveil nous aurons droit à notre premier lever de soleil sur « la rade » de Labuan Bajo. Mémorable!

Lever de soleil sur Labuan Bajo (Flores)
Lever de soleil sur Labuan Bajo (Flores)

 

28/09 – Ubud : dernière étape balinaise

Notre dernière étape à Bali, nous conduira à Ubud, centre culturel et artisanal. Mais, nous y sommes restés peu de temps, et nous y avons pris tout notre plaisir!
Ce dernier trajet a été une fois encore l’occasion de plusieurs visites (temples, jardins ….), mais l’obligation constante des « donations » nous énerve un peu. Un dollar par-ci, un dollar par-là, ce n’est pas grand-chose c’est vrai, mais finalement cette sollicitation permanente est lourde : on a l’impression qu’il faut même sortir un billet pour regarder la campagne ! Mais, elle est tellement belle!

Rizières balinaises

 

Canard et sa houpette (Ubud)

Nous traversons un village, un temple à gauche, une procession funéraire à droite.

Cérémonie funéraire (Bali)

 

Cérémonie funéraire (Bali)

Selon la coutume balinaise, et si nous avons bien compris les explications de notre chauffeur, les morts sont dans un premier temps enterrés, puis, dès que la famille en a les moyens financiers, une cérémonie de crémation a lieu : nous sommes frappés par cette foule, l’atmosphère de fête riche en couleur, la quantité impressionnante d’offrandes qui jonchent le sol, le tout accompagné par le son des gamelans.

Offrandes (Ubud)

Nous finissons notre périple par 2 jours à Ubud, réputé pour ses traditions artisanales et artistiques (bois, vanneries, peinture, sculpture, tissage etc), son marché et … toutes ses boutiques. La chaleur et la hauteur des trottoirs chaotiques mettront à mal notre envie de shopping : nous nous contenterons de ce dont nous avons besoin pour poursuivre notre route, même si il y aura plus de petites robes et de chemises que nécessaire ! Nous trainons à notre rythme et nous laissons aller dans la piscine d’eau douce donnant sur des rizières, le jardin luxuriant de notre hôtel. Le confort, parfois, ce n’est pas désagréable. C’est l’occasion aussi d’alimenter (piètre expression !) notre album de fleurs : collection d’orchidées,

Orchidée (Ubud)

 

Orchidées entre pisicine et rizière (Ubud – Bali)

liseron bleu, passiflores, fleurs de bananiers, amaryllis, nénuphars, lotus, hibiscus, bougainvilliers … et tellement d’autres encore.

Fleurs, petites bêtes, photos de jour ou de nuit, cela permet de travailler la macro:

nénuphar dans les bassins d’Ubud

 

Araignée (Bali)

Le lendemain, cours de cuisine à la « Casa Luna » :
3 heures dans les épices, les herbes, les graines et noix diverses, où l’on va apprendre à manier le hachoir, à écraser des ingrédients sur le mortier en pierre, à préparer des sauces diverses, à découvrir les vertus médicinales de certaines plantes ou le secret de la fleur d’hibiscus, à écraser de la pulpe de coco grillée ou fabriquer des petits paniers avec des feuilles de bananier …

Ingrédients de base de la cuisine balinaise

 

Cours de Cuisine (Ubud – Bali)

On goûte à toutes les étapes, cela sent bon, c’est bon. Au final, du poisson épicé enrobé dans des feuilles de bananier, du poisson au curry, des salades, des épinards à la sauce balinaise …. et, en dessert, du riz noir au lait de coco. Etonnant !

Pour digérer, rien de mieux que la forêt aux singes, où, comme son nom l’indique vivent des primates.

Epouillage (forêt aux singes – Ubud – Bali)

 

Epouillage encore (Forêt aux singes – Ubud – Bali)

 

Dans la forêt aux singes (Ubud – Bali)

Forêt primaire en pleine ville, des arbres de toute beauté, immenses, des lianes qui tombent des banians (orthographe non vérifiée).

Forêt aux singes (Ubud – Bali)

 

Forêt aux singes (Ubud – Bali)

 
Superbe !
C’en est fini des visites pour l’instant, les bulles commencent à nous manquer. On tamponne nos carnets de plongée, on boucle nos sacs …. en route vers une nouvelle étape : Labuandbadjo (îles Flores) à Ambon (Molluques)

25/09 – Banane sur le bateau et cerise sur le gâteau

Des mantas ? il fallait s’assurer qu’elles existaient vraiment, alors nous retournons sur Manta Point. Environ 20 bateaux sont déjà sur le site. Ca craint ! Juste avant de descendre, Marco crie « y’en a une juste sous nous ! ». Elle est là, mignonne, pas très grosse, on n’a à peine le temps d’allumer nos appareils, flûte la mise au point n’est pas bonne, et le réglage des blancs ? Elle est là qui s’en va… On râle intérieurement. Komang, notre guide, nous fait signe de ne pas bouger.

 

Raie Manta (Manta Point – Bali)

 

Raie Manta (Bali)

 

Manta vue de près (Manta Point – Bali)

 

On est là, on attend et puis les voilà qui arrivent : une, deux puis une troisième suit, comme s’il s’agissait d’un défilé, et puis à droite, à gauche, par-dessus, par-dessous.

 

Sur Manta Point (Bali)

 

sur Manta Point – Bali

 

Quel festival ! On se fait balloter tellement ça brasse, la visi n’est vraiment pas bonne, mais on reste là 40 minutes à savourer le spectacle.. Des photos, un petit bout de vidéo … Quel pied!!!

Là, vraiment on peut dire qu’on a vu des Manta ! Et on ne s’en lasse pas …

 

Quelle élégance (Raie Manta – Manta Point – Bali)

 

A la remontée sur le bateau, tout le monde a la banane. Il faut raconter aussi que, profitant d’une « pause », Komang nous montre un nudibranche absolument minuscule accroché sur un rocher, alors que nous sommes les yeux rivés dans le bleu particulé par le plancton. Photo impossible évidemment, c’était à mourir de rire…

 

Il n’y a pas que sous l’eau que c’est beau (Cristal Bay)

 

Deuxième plongée : tout le monde, c’est-à-dire la quelque vingtaine de bateaux, file sur Crystal Bay, le fort courant du matin s’étant calmé. But de la plongée, essayer de voir le mola-mola, poisson lune qui remonte des profondeurs pour une séance de nettoyage quand la température de l’eau s’y prête (entre 20 et 24°). Vanne de plongeur : avec le nombre de bateau, ça va être comme le « MOLHA OMAR », on risque de le chercher longtemps ! Trèves de plaisanteries, faudrait voir à se remettre à l’eau. Elle est froide mais transparente, sous l’eau il y a un véritable rideau de bulles.

 

Du monde … pour le mola (Cristal Bay – Bali)

Attendre et ne pas bouger, telle semble être la devise de la journée. Il y a du courant, on palme pour se stabiliser, on prête à peine attention aux fonds qui sont magnifiques (diversité d’espèces, coraux de toutes les couleur).
Soudain, le voilà qui semble émerger de nulle part : c’est gros, cela n’a pas de forme, étrange apparition, ce n’est sans doute pas pour rien qu’on l’appelle le poisson-lune. Précipitation sur les appareils… inutile pour qui n’est pas « dessus ». Et puis, de l’autre côté, en voilà un autre qui fait son tour : les orbites sont prêtes à exploser, on imagine les sourires sous les masques. Pas de photo, quelques secondes de vidéo… le mola-mola, on se le gardera pour nous, dans nos têtes.

Comble de l’hallucination, dans une palanquée, nous voyons passer devant nous deux plongeurs tout habillés de blanc, en chemise et pantalon bouffant : rendez-vous galant ou combinaison de décontamination ? Après la banane, c’était la cerise sur le gâteau !